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Idées voyage

Cool Latitudes

Publié 23 déc. 2025

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La quête du froid transcende la simple recherche de confort climatique. Ce désir de fraîcheur souffle le chaud sur tous les domaines du lifestyle contemporain : soins cryogéniques à l’assaut de l’industrie de la beauté, maturation par le gel qui révolutionne la haute gastronomie, vêtements techniques flirtant avec la fashion sphere… Le froid est devenu l’élément fédérateur d’un nouveau rapport au monde que nous vous proposons d’explorer dans ce dossier spécial.

@Nimmo Bay 

Le froid, nouveau graal

Les thermomètres s’affolent, les épisodes de canicule se multiplient, les méga-feux ravagent des régions entières… Aujourd’hui, chercher le frais, voire le froid, est devenu le nouveau graal d’un voyage d’exception. Une tendance qui bouscule nos habitudes estivales, baptisée “Coolcation”, contraction de “cool” (frais) et de “vacation" (vacances), qui s’impose comme le phénomène incontournable d’un tourisme en pleine mutation climatique. Alors que les voyageurs ont souvent privilégié les destinations soleil –des recommandations médicales envoyant les malades se faire soigner sous des latitudes chaudes à la “Riviera Fever” des années 1980, en passant par l’émergence des Club Med et l’essor des vols charters vers l’Espagne ou la Grèce –, ils sont aujourd’hui toujours plus nombreux à plébisciter des zones plus fraîches. Une nouvelle philosophie du voyage, où l’immersion dans les basses températures est synonyme de régénération, tant physique que mentale.

@ Amazing Aerial/Kintzing 

Terres confidentielles

Visez le nord de l’Europe, toujours plus haut, toujours plus froid : vous brûlez. Parmi les destinations indétrônables de l’été, l’Islande et la Norvège s’imposent chaque année. Revers de la médaille : files d’attente au pied des chutes de Gullfoss et embouteillages sur la route du Cerce d’Or pour la première, îles Lofoten prises d’assaut pour la seconde. Trouver le frais sans générer de surtourisme mérite un brin d’imagination. La tranquillité se cache dans les fjords confidentiels de l’ouest islandais ; ou sur les îles Vesteralen, plus septentrionales encore que les Lofoten. On se terre alors sous le toit végétal d’une maison privée à Thingvellir, sous l’ardoise d’une nordlandshus réhabilitée par un architecte sur la côte sauvage de l’Helgeland norvégien, ou dans une ancienne station radio de l’Isfjord. Autre option : jouer la carte des trois autres saisons ; expérimenter le froid, le vrai, au Spitzberg

D’autres miseront sur les deux têtes d’affiche scandinaves moins en vue, Suède et Danemark, qui désormais sortent du bois, ou plutôt de leurs capitales charismatiques. Aujourd’hui, le bonheur se trouve dans les campagnes et autour des lacs de Dalécarlie, dans les villages de pêcheurs de la Baltique et les forêts de Laponie suédoise (moins courue en hiver aussi que son homologue finlandaise) qui n’ont rien à envier aux grands espaces canadiens. Là : baignades revigorantes, balades en kayak et randonnées botaniques permettent de se frotter au friluftsliv, ce swedish way of life en prise directe avec la nature. Pour relier le tout, ne pas hésiter à afficher son tagskryt, fierté de prendre le train en phase avec la conscience écologique scandinave. 

Enfin, derniers bastions d’un froid indompté : les îles Féroé où naît un agritourisme confidentiel, et bien sûr le Groenland, territoire convoité, qui annonce d’une même voix l’ouverture prochaine d’un aéroport international et de nouvelles lois sur le tourisme destinées à protéger environnement et culture patrimoniale.

@Daria Nikitina 

Extrêmes (sans) limites

À 27 ans, la navigatrice brésilienne Tamara Klink a passé huit mois seule à bord de Sardhina 2, un voilier de dix mètres immobilisé par les glaces d’un fjord perdu de la baie de Disko, au Groenland. Hivernage volontaire au cours duquel elle aura, pendant trois mois d’obscurité, parcouru des centaines de kilomètres à pied sur la banquise, à observer la faune et écouter le silence. Une aventure personnelle révélatrice d’une époque où l’exploit polaire n’a plus uniquement la figure bourrue et moustachue d’un explorateur quadragénaire. Ils sont de plus en plus jeunes, elles sont de plus en plus nombreuses, à se lancer ce genre de défis, portés par l’envie de se frotter aux éléments, de repousser leurs propres limites et trouver de la joie dans la solitude. Cela n’empêche pas cette génération ultraconnectée de partager, en direct ou dès le retour, leur expérience du grand frisson. 

Quête de notoriété assumée chez certains, dont le YouTubeur Inoxtag et son ascension scénarisée de l’Everest, qui croît de manière plus naturelle chez d’autres, à l’image du Français Mathieu Blanchard, spécialiste de l’ultra-trail, invité sur toutes les plateformes après avoir remporté la Yukon Arctic Ultra, une course de 625 kilomètres par -40 degrés, réputée pour être la plus éprouvante au monde.

Le récit de ces caractères atypiques, leur attrait pour un environnement glacial, hostile et fragile, trouvent un écho important dans la presse 2.0. Démonstration sur les formats courts de Brut ou sur le podcast “Les Baladeurs” du média d’aventure Les Others (3,5 millions d’écoutes par an, en progression constante). Le phénomène génère l’envie de passer à l’action : randonnée hivernale en Laponie, expédition en pulka (traîneau sportif) au Yukon, plongée au Groenland, train et skis de rando en Scandinavie ont le vent en poupe (+7,8% pour le voyage d’aventure en 2024 au sein du groupe Voyageurs du Monde). L’idée de lier l’effort à l’expérience de la nature et de la culture locale séduit. L’époque où l’on se contentait d’observer la faune polaire depuis un bateau est bien révolue.

@ Murray Hall/Gallery Stock

Neiges lointaines – De l’Afrique au Japon

“Y aura-t-il de la neige à Noël… 2050 ?” La question ne fait plus sourire nombre de stations de ski européennes dont l’avenir fond à vue d’œil – climatologues et économistes se rejoignent sur ce point. La France, sur le podium mondial en nombre de skieurs annuels, juste derrière les États-Unis et l’Autriche, est plutôt à l’abri sur sa partie alpine, beaucoup moins sur les massifs de basses et moyennes altitudes. Face à l’absence de flocons, les mentalités des adeptes de glisse se transforment, adoptant de nouvelles pratiques (tel le ski de randonnée pour raccrocher le goût de la neige à celui de l’effort) et de nouveaux réflexes, dont celui d’allier leur passion à celle du voyage.

Au Japon : sur l’île d’Hokkaido, le domaine de Niseko fait rêver avec un enneigement cumulé de quatorze mètres par saison ! Au-delà du plaisir de dévaler des pentes fraîches face au mont Fuji, celui de l’après-ski version japonaise : sencha fumant et ramen savoureux, avant de réénergiser ses jambes engourdies au onsen.

En Alaska, si les pentes vertigineuses de Valdez, mecque du hors-piste et paradis de l’héli-ski, sont réservées aux skieurs à l’aise dans le steep and deep (pentu et poudreux), celles de Girdwood, 65 kilomètres au sud d’Anchorage, s’avèrent plus abordables et la vue sur le bras de mer Turnagain, époustouflante.

En Nouvelle-Zélande : “Tu fais quoi cet été ? – Je vais skier.” L’hémisphère Sud donne clairement l’occasion de se démarquer. Avec un enneigement moyen de trois mètres entre juin et septembre, les stations des Alpes du Sud telles Treble Cone près de Queenstown (la Chamonix kiwi) ou de Broken River, aux portes de Christchurch, dans le parc d’Arthur Pass, sont représentatives de l’esprit décontracté (glisse et hors glisse) du pays. D’autres neiges lointaines à tester : Bariloche (Argentine), Djebel Toubkal (Maroc), Kicking Horse (Canada).

@ Trevarefabrikken Hotel

Wellness glacial

Si les bains froids et la cryothérapie semblent être les dernières tendances wellness en date, popularisées il y a déjà quelques années par wim hof, “l’homme de glace”, connu pour ses performances exceptionnelles, elles s’inscrivent en réalité dans une longue tradition thérapeutique. Rituels du “nordic cycle” chez les vikings ou du “misogi” au japon.

Ice Cold Workshop 
Sur les toits de Brooklyn, Lauren Schramm propose des immersions dans des baignoires remplies de glaçons pendant trois à six minutes, après une préparation par hyperventilation. Une pratique qui permettrait d’améliorer la capacité à réguler son système nerveux et de révéler son authentique soi, même dans les situations les plus stressantes.

Arctic Bath 
Sur la rivière Lule en Suède, l’Arctic Bath offre une expérience unique d’immersion dans les eaux glacées sous les aurores boréales. L’hôtel-spa dispose d’un bain central à ciel ouvert où l’eau atteint à peine 4°C en hiver. Les clients alternent entre sauna traditionnel et bain froid, perpétuant la tradition scandinave du contraste thermique.

Summit Spa 
Dans les Alpes autrichiennes, le nouveau Summit Spa du Das Central, à Sölden, propose un parcours thermal inspiré des traditions alpines où les clients passent de saunas panoramiques en bassins d’eau glacée alimentés par la fonte des neiges.

“Be cool” Ice Bath 
Preuve que le froid n’est plus l’apanage des climats nordiques, le Standard Spa Hua Hin, en Thaïlande, a lancé son expérience “Be Cool” qui mêle bain de vapeur thaï traditionnel et immersion en eau glacée.

@ Ilulissat Icefjord centre

Architecture polaire

Les lignes de crêtes, la forme des glaciers, celle des congères de neige ou de la faune marine dictent leur coup de crayon. À l’image des projets de la Danoise Dorte Mandrup, parmi lesquels l’Icefjord Centre Ilulissat, au Groenland ; The Whale, centre culturel bâti sur Andøya et dédié aux baleines ; l’hôtel arctique Norrøna sur Senja, une autre île de Norvège (ouverture prévue en 2026) ou encore le futur Centre du patrimoine inuit d’Iqaluit dans le Nunavut canadien (2027). Des architectes qui dialoguent avec l’environnement polaire fragile et font preuve d’une reconnaissance envers les cultures vernaculaires trop longtemps ignorées. Un hommage tant sur le fond – la Galerie Nationale du Groenland imaginée par Bjarke Ingels Group –que sur la forme – avec, entre autres, le futur Musée arctique de Tromsø, en Norvège, conçu par le studio Henning Larsen, dont la base en ardoise et les volumes translucides évoquant les lanternes flottantes rappellent les lávvu, ces habitations traditionnelles du peuple sami.

À plus petite échelle, la culture du froid inspire tout autant. Preuve en est la créativité grandissante autour des saunas flottants au design minimaliste ultra soigné. Sur le fjord d’Oslo, notamment, entre les lignes stylisées du Trosten de l’agence espagnole estudio-Herreros, posé face au musée Munch et celles du Hotspot Oslo Work, cocon camouflé sous des écailles de pin brûlé. “Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus chaud ?”.

@Kiattua Camp

Derniers refuges

En 2025, dormir sous un igloo ou sur un lit de glace ne suffit plus. Les hébergements ont pris de la hauteur côté style, mais aussi côté confort. Ressentir l’isolement d’accord, mais sans grelotter !

Là-haut : la cabane Tortin (Suisse
Perchée à 3000 mètres au-dessus du glacier homonyme et de Verbier, elle cristallise le concept du “nouveau refuge”. Conçue par l’architecte norvégien Snorre Stinessen, fonctionnant aux énergies renouvelables, cette cabane haut de gamme est dotée de trois chambres cossues, d’un salon avec cheminée et en toute évidence d’une vue vertigineuse. Thérapeute thermal, chef et guide privés sont à la disposition des aventuriers douillets. 
Et aussi : Forestis Dolomites (Italie), Sheldon Chalet (Alaska)

Off the grid/hors réseau : Deplar Farm (Islande) 
Égarée au nord de l’île, cette ferme ovine du XVe siècle se fond sous un ciel d’une absolue pureté, idéal pour observer les aurores depuis l’une des treize suites ou le spa géothermique. Pas question d’hiberner pour autant ! Au programme : héliski, fat bike et même surf dans une eau à 3°C… 
Et aussi : Mezilukami (République tchèque), The Fell (Laponie finlandaise)

Sur mon île : Project Ö (Finlande
Initié en 2017 par le couple de designers Milla Selkimaki et Aleksi Hautamaki, dans le parc des Archipels, le projet composé de deux maisons autonomes en énergie, respectant une architecture durable, conjugue le concept de l’île déserte à la nature nordique. Depuis peu, un cabanon situé sur l’îlot de Gasskaren, inspiré des cabanes locales de pêcheurs, complète les chances de larguer s amarres. 
Et aussi : Vipp Tunnel (Bruny Island, Tasmanie), Manshausen (Norvège)

@Iris Restaurant/Salmon Eye/Tobias L.Torjusen

Cuisine boréale

Longtemps, le restaurant NOMA, à Copenhague, a été l’unique référence de la cuisine nordique. En mettant au goût du jour la fermentation, les herbes sauvages et les produits locaux, il a ouvert la voie des nouveaux possibles gastronomiques du froid. Aujourd’hui, une jeune génération de chefs pousse encore plus loin l’exploration, transformant les contraintes climatiques en opportunités créatives. Résultat : au palmarès du Bocuse d’or Europe 2024, les trois places du podium étaient occupées par la suède, le Danemark et la Norvège.

Fävikens Lanthandel, épicerie nordique engagée 
Fraîchement inaugurée en février 2025, Favikens Lanthandel est une ode aux saveurs du Jämtland. Viandes et charcuteries issues de l’élevage propre à la ferme, poissons des rivières environnantes et gibier de la région. Dans les rayons, on retrouve également le pain artisanal de Krus Bageri et les spécialités de l’Undersakers Charkuteri, transformées sur place. Une halte s’impose.

Paz, le nouveau chapitre de Poul Andrias Ziska 
Après Koks, Poul Andrias Ziska ouvre Paz, une table-hommage aux traditions culinaires des îles Féroé. Situé au rez-de-chaussée du 62°N Hotel, à Tórshavn, ce restaurant célèbre la nature brute de l’archipel à travers un menu dégustation ancré dans la saisonnalité, la pêche durable et des techniques ancestrales comme la fermentation (ræst).

Nomad Greenland : une expérience gastronomique du bout du monde 
Dans l’immensité arctique, Nomad Greenland réinvente le luxe culinaire : dîner sous le soleil de minuit, entre icebergs et fjords. Chaque plat sublime les trésors du Groenland : crudo de flétan et crabe des neiges, carpaccio de renne ou fondant de pommes de terre de Kapisillit. La gastronomie s’écrit au rythme de la nature, entre cueillette sauvage et produits d’exception travaillés avec élégance.

@David Popa 

Culture givrée

À LIRE

Je ferme les yeux pour couvrir l’obscurité de Kelly Berthelsen  
Voyage initiatique au Groenland où un homme explore ses démons entre traditions inuites et questionnements existentiels.

Survivant des glaces de Mike Horn 
Le récit haletant de l’explorateur ayant traversé l’Arctique en solitaire.

Yeruldelgger de Ian Manook  
Thriller en Mongolie où un commissaire enquête sur des meurtres dans les steppes glacées.

Les Guerriers de l’hiver d’Olivier Norek 
Enquête dans un village norvégien isolé par un blizzard.

Croire aux fauves de Nastassja Martin 
Récit autobiographique saisissant d’une anthropologue attaquée par un ours en Sibérie, exploration poétique de la métamorphose et de la frontière entre humanité et animalité dans les régions arctiques.

À VOIR

Borgen Série politique danoise captivante qui plonge dans les coulisses du pouvoir à Copenhague.

When the Light Breaks Film islandais où les aurores boréales sont le décor d’une histoire d’amour impossible.

Perdus dans l’Arctique Fresque historique sur l’expédition polaire danoise de 1909.

À RÉFLÉCHIR

Le travail d’Ólafur Elíasson
Les installations monumentales de l’artiste islando-danois explorent notre relation au climat, comme Ice Watch (2015), où des blocs de glace du Groenland fondent n plein Paris, rendant tangible l’abstraction du réchauffement global (expositions majeures au MoMA, à laTate Modern et au Centre Pompidou).

Zaria Forman 
Artiste américaine engagée créant d’hypnotiques pastels hyperréalistes de glaciers arctiques captant la beauté éphémère des mondes glacés. Ses œuvres figurent dans les collections du National Geographic et sont exposées au Harvard University Center for the Environment.

Le droit au froid: le combat d’une femme pour protéger sa culture, l’Arctique et la planète de Sheila Watt-Cloutier 
Essai dans lequel la militante inuite défend le droit des peuples autochtones à préserver leur environnement glacé.

@Norwegian Rain/@le.marcel 

Mode Gorpcore

Tout a commencé discrètement avec les polaires Patagonia qui ont quitté les sentiers pour envahir les dressings des modeux. Ce qui n’était qu’une anomalie est devenu une révolution stylistique. Aujourd’hui, des matériaux conçus pour les conditions extrêmes redéfinissent la mode urbaine. Le Gore-Tex, cette membrane imperméable et respirante autrefois réservée aux alpinistes et autres amateurs de sports extrêmes, est le nouveau nec plus ultra de la fashion sphere. Cette tendance a même son nom : le “Gorpcore”, dérivé de “GORP” (Good Old Raisins and Peanuts), ces mélanges de fruits secs et noix que les randonneurs américains emportent comme en-cas énergétiques. Une mode fonctionnelle où l’utilitaire prime sur l’esthétique : baskets aux semelles crantées conçues pour les trails, doudounes volumineuses qui conservent leur chaleur même par -20°C, vestes techniques Arc’teryx aux coutures thermosoudées, bonnets Carhartt initialement destinés aux ouvriers du bâtiment, t-shirts Columbia aux propriétés anti-UV et anti-humidité… Face à cet engouement, les frontières entre la haute couture et l’équipement outdoor se sont définitivement estompées. The North Face a collaboré successivement avec Gucci et Supreme, créant des pièces hybrides devenues instantanément cultes. Salomon a franchi un cap supplémentaire en s’associant à la Maison Margiela pour une paire de chaussures que Rihanna a portée lors de sa performance au Super Bowl 2023, exposant ce crossover à des millions de téléspectateurs.

Photo de couverture : @Arturo+Bamboo

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