Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs qui rêvent d’un aller-retour au paradis… Pour celles et ceux qui veulent des eaux tièdes couleur de turquoise ou d’émeraude. Pour celles et ceux que la beauté sensuelle de certains noms, de certains lieux incitent déjà au départ : Marie Galante, la Désirade, les Saintes… Pour les voyageurs amoureux des alizés les plus doux, de se caler sous le vent et les palmes pour des moments de farniente intense. Et pour celles aussi qui, passionnés de culture antillaise, veulent placer leurs pas dans ceux d’Aimé Césaire, se laisser prendre aux charmes d’un quimboiseur, et veulent remporter avec eux un sachet de poudre bienfaisante, « pour les voyageurs »... . Pour ceux et celles qui aiment le café et le rhum, le jus de canne…
Ce que l’on trouve lors d’un voyage en Guadeloupe, et pas ailleurs ?
Une culture intensément vivante, mélange de poésie, de croyances, de syncrétismes passionnants. Des chapelets d’îles de rêve. Des plages immaculées, des spots de surf inviolés, des barques de pécheurs rassemblées coques à coques sur une grève sertie de forêts tropicales qui descendent lentement vers les vagues. Des villages de rêves dont chacune des ruelles semblent se resserrer en un unique sentier menant à l’océan. Le Crassous de Médeuil –meilleur rhum de la Caraïbe (et même du monde, et tant pis s’il vient de Martinique !…). Une véritable cordialité, une civilisation rares. Une douceur de vivre à nulle autre pareille. La tentation du large, de l’exil, de l’enracinement entre Les Saintes et Marie-Galante… Une langue, le Créole, pleine de trouvailles, de poésie, de sens profond aussi.
Vivre un moment unique lors d’un voyage en Guadeloupe
La mer est sereine, la brise douce et le rhum attend en fond de cale. Le Piti Faré quittent doucement le quai. Cap sur les îles. Cap sur les Saintes. Les voiles claquent en rythme chaloupé sous le vent. Les vagues s’écrasent mollement contre la coque. Cette douceur, cette langueur, cette envie de se laisser aller. L’île apparait peu à peu, fruit d’un vert profond, cernée de plages d’opale… Les eaux sont ici plus chaudes qu’ailleurs. Elles sont d’une teinte indéfinissable, d’une bleu-vert intense et doux à la fois. Puis ce sont les cases de couleurs pastels qui s’offrent aux regards. Alors, on sait qu’il sera difficile de quitter l’archipel de la Guadeloupe. Plus tard, on abordera Marie Galante, ses champs de canne, ses moulins qui se découpent contre le ciel d’un bleu si profond, ses charrettes qui sillonnent encore les routes minuscules de l’île. Ce sentiment de temps arrêté, ce profond bien être, cette simplicité à exister…