Transfert privé et installation pour deux nuits dans le vieux Naples. Votre chambre est une pièce avec un lit et quelques meubles, mais c’est aussi une expérience esthétique. Dans un palais du XVIIe siècle, Francesco Della Femina et Barbie Ryan ont réussi un très beau coup déco. Un sens harmonieux de la modernité et une sophistication qui tient de l’art président à tout. Les plus ténus détails ont été pris en compte, afin que les hôtes de passage bénéficient du meilleur pour le corps et l’esprit. On serait tenté de dire l’âme. Les tons sont délicats ou profonds, mais toujours justes. Le mobilier est accordé exactement à l’atmosphère voulue. Beau travail d’équilibrage, que l’on remarque à peine tant il s’efface derrière l’impression de naturel. L’agrément est supérieur. Le petit déjeuner, quant à lui, est servi à quelques enjambées de votre résidence.
Au programme - Le centre historique et le Lapis Museum. En compagnie d’un guide francophone privé, on s’enfonce dans le lacis de rues contournées, d’églises, de couvents, de palais, de places, que l’Unesco a inscrit au patrimoine mondial. Quelques hectomètres suffisent pour se laisser prendre au décor de frontons aristocratiques et de linge aux fenêtres d’une ville qui n’a jamais vraiment séparé son peuple et sa noblesse. On emprunte des voies tracées à l’époque gréco-romaine, on entre dans de grandes chiese peuplées d’anges, on se saoule des interpellations et du commentaire permanent que les Napolitains font de leur vie. À partir de l’église Santa Maria Maggiore alla Pietrasanta, vous visitez aussi le Lapis Museum, qui combine de façon étonnante citernes antiques et installation multimédia. Dans ce secteur sous-terrain passe encore le Decumano Sommerso, portion d’aqueduc romain ayant servi d’abri anti-aérien pendant la Seconde Guerre mondiale.
En option - La côte de Pausilippe au coucher du soleil.
Prise en main de la voiture de location et route pour Sorrente.
Prévue en chemin - La visite de Pompéi. Les raisons sont évidentes d’aller voir les thermes de Stabies, la grande palestre, la maison du faune, celle des Vettii, de Ménandre, etc. On ressent avec émotion la vie, comme toute proche, palpitante, de la cité romaine. Afin que vous ne manquiez pas les explications indispensables, un guide francophone privé vous accompagne. L’histoire, mais aussi les petits potins, de Pompéi méritent d’être entendus sur place. Où se trouvent la fresque de Vénus nageant, celle du Priape apotropaïque, la mosaïque du cave canem ? Votre guide est le moyen d’y aller tout droit.
Poursuite de la route et installation pour deux nuits à Sant’Agnello, sur la côte nord de la péninsule sorrentine. C’est l’à-pic sur la mer qui circonscrit la position et, par voie de conséquence, la maison. Il semble que la première ait été occupée depuis l’Antiquité. La seconde, qui est classique avec naturel, donne de ses fenêtres, de ses terrasses et de ses jardins fleuris, un point de vue incomparable sur la golfe de Naples et le Vésuve. La décoration répond à un impératif : lumière ! Pour cela, du blanc, du jaune paille, des nuances d’ivoire. Le mobilier met un éclectisme modulé au service du confort des hôtes. Piscine et salle de gym leur sont ouvertes sans restriction. Le petit déjeuner est pris à la salle à manger, dans le bleu. Le soir, charcuterie, fromages et bonnes bouteilles au bar à vin. Ce belvédère ne mégote pas les plaisirs.
À Sorrente, on voit le petit et le grand port, la place Tasso, du nom du poète de La Gerusalemma liberata, enfant de la ville. On pousse la porte de la cathédrale dei Santi Filippo e Giacomo, XIe-XXe siècles. Les promenades sur les falaises sollicitent la vue, bien sûr, mais aussi l’ouïe et, de façon insistante, l’odorat. Ainsi aux jardins Cataldo, où les agrumes sont cultivés de manière traditionnelle sur palissage de châtaigner, paillé au besoin. Ce verger créé au XIXe siècle, citronnier mais pas que, est un enchantement. On peut y découvrir le travail méticuleux qui conduit de l’arbre au bicchierino en terre cuite dans lequel on boit le limoncello.
Prévu en soirée - Nous réservons à votre intention une table dans un restaurant qui a fait de la cuisine de la péninsule une sorte de sacerdoce épicurien. Fidélité aux racines et aux traditions, mais tout autant technique et conception contemporaines. C’est ainsi qu’une cuisine reste vivante et fidèle à elle-même. C’est ainsi aussi qu’elle étonne et ravit.
Route pour Ravello. Installation pour trois nuits dans un ancien couvent d’augustins, dont l’origine remonte au XIIIe siècle. La situation justifie l’existence des terrasses. D’ailleurs, les bâtiments semblent des annexes de celles-ci et les chambres des annexes des balcons. Tout est aménagé pour que vous profitiez d’une vue superlative sur la côte d’Amalfi et la Méditerranée. Et aménagé avec soin. Dans sa chambre, on dispose du confort requis et d’une plaisante atmosphère sud. Le restaurant sert une cuisine qui correspond à ce que l’on a sous les yeux. Ainsi, pas de rupture sensorielle. Un service de massages est proposé aux clients de la maison.
Au programme - Ravello, plus beau belvédère de la côte Amalfitaine. De la villa Cimbrone, le panorama du golfe de Salerne est fantastique. La Terrazza d’ell’Infinito est l’un de ces endroits où l’exercice d’admiration a une longue tradition. La villa Rufolo a inspiré Richard Wagner pour le jardin de Klingsor, dans Parsifal. En contrebas, Oscar Niemeyer a construit le grand auditorium (2008-2010), où se tient chaque année le Ravello Festival. La chaire de l’église San Giovani del Toro a inspiré M.C. Escher. Avec un guide francophone privé, vous allez d’étonnement en ébaubissement.
On peut se rendre à Amalfi, au pied du mont Cerreto. Les falaises, plantées d’une végétation gris-vert où éclatent les couleurs des fleurs, impressionnent et séduisent. Ce port vénérable de la mer Tyrrhénienne est encore médiéval sous bien des aspects. Au XIe siècle, les marchands amalfitains dominaient la Méditerranée. Période de gloire et de prospérité qui se devine encore dans les rues resserrées et les placettes de la vieille ville. Et encore à la cathédrale, en dépit de multiples campagnes d’aggiornamento et de restauration. Le cloître du Paradis révèle une intéressante influence de l’art arabo-musulman sur les architectes et sculpteurs chrétiens du XIIIe siècle. Et puis, on va à Positano, qui a tant fait pour le chic balnéaire. Ainsi qu'à Atrani, lancée par l’aristocratie amalfitaine.
Route pour l’aéroport de Naples. Restitution de la voiture et vol retour direct.
