Delta du Danube et Bucarest - La Roumanie, naturelle et capitale

Déjà prévu au programme - Le delta du Danube en bateau rapide. Ici, le Danube se démultiplie en bras et en canaux pour entrer dans le mer Noire. Terre et eau alternent et se mélangent. C’est un milieu riche d’une faune très dense, que dominent poissons et oiseaux. Ces derniers sont en foules pendant les périodes de migration. Ils offrent alors un spectacle éblouissant, à la bande-son claquante. Des poissons viennent à la surface gober ce qu’ils peuvent. Un grand silure en maraude est une rencontre impressionnante. On explore cela en bateau, avec un guide anglophone privé. L’effet de dédale déroute, le débouché brusquement sur un espace libre étonne, on passe d’une impression à l’autre sans transition. Il y a quelque-chose d’une montagne russe émotionnelle, qui se double des tensions et des détentes de l’observation : chercher, voir, chercher, voir.
En option - Catamaran sur le lac Somova.

Le delta est aussi un milieu humain. Des Lipovènes notamment y vivent encore nombreux. Ces vieux-croyants détachés de l’église orthodoxe russe à la suite de la réforme de celle-ci au XVIIe siècle, se sont installés dans la région. Lors d’une sortie sur l’eau, on peut croiser des pêcheurs lipovènes à bord de leur lotca, barque traditionnelle, qu’ils manœuvrent à la rame ou à la perche. La forme effilée de l’embarcation leur permet de pénétrer les roselières. Les oiseaux pour leur part sont tout à fait at home dans cet environnement. Le pélican blanc est l’emblème de la réserve. Il doit toutefois partager sa notoriété avec son cousin frisé. Les tentatives de réintroduction du balbuzard pêcheur sont encourageantes ; le delta ne serait plus lui-même sans ce magnifique rapace. Avec un peu de chance, vous apercevez un pygargue à queue blanche, planeur costaud et chasseur habile. Il faudrait aussi évoquer des plantes. Les nymphéas par exemple : le nénuphar blanc, bon indicateur de la qualité de l’eau, ou le jaune,
En option - Balade ornitho dans le delta.

Route pour Bucarest. Nuit dans le centre historique. La façade blanche de l’hôtel est d’un beau XIXe. L’intérieur tranche par son parti pris contemporain. Le très haut patio en jette. Les chambres misent sur un classicisme confortable. Tons brun, beige, grège, gris. Lignes nettes. Le restaurant de la maison propose enfin une cuisine roumaine internationalisée.
Déjà prévu au programme - Bucarest à vélo. On enfourche sa bicyclette, on sangle son casque et, en compagnie d’un guide francophone privé, on pédale à la découverte des principaux monuments d’une ville chatoyante, tournant à haut régime. Les édifices de période socialiste paient aujourd’hui leur conception hâtive, mais leur reconversion bat son plein. Et ils n’ont pas tout recouvert, loin s’en faut. On trouve donc encore des quartiers réchappés aux pelleteuses de l’Histoire, Lipscani par exemple. De nombreuses façades rappellent que Bucarest a longtemps regardé vers Paris. L’architecture des églises a en général cherché à renouer avec un passé consolateur, elle est donc volontiers néo-quelque chose. L’arrêt bretzel « roumanise » les voyageurs.
En option - Le palais du Parlement ; Bucarest, capitale de la Roumanie.