À l'arrivée, accueil personnalisé par notre représentant local, assistance avec les bagages et aide aux formalités d'entrée sur le territoire. Puis, sans plus attendre, route vers le sud et les rives de la mythique mer Morte. Un taux de salinité dix fois plus élevé que dans n'importe quel autre océan, une situation à plus de 400 mètres sous le niveau de la mer, l'impossibilité d'y plonger pour n'importe quel homme normalement constitué et d'y vivre pour tout poisson qui tenterait quand même l'expérience : la Dead Sea est un phénomène naturel des plus curieux. On ne résiste pas à l'envie de descendre sur la grève pour se baigner dans cette eau qui porte et guérit.
Nuit dans ce qui serait un village traditionnel métamorphosé en hôtel de luxe. Les installations sont de premier ordre. Les chambres d’un style international impeccable. La décoration met à l’honneur diverses facettes de la calligraphie arabe. La cuisine est à la fois pro et variée. Il va sans dire qu’en un tel endroit, piscines et spa devaient être au diapason. Des premières, le bassin à débordement semble vraiment prolongé par la mer. Le second exploite les vertus thérapeutiques de celle-ci de toutes les façons possibles. Des jardins, d’une terrasse ou de l’une des tables du restaurant, on constate qu’il y a une paix particulière à ce paysage lacustre et minéral.
Escortant vers l'ancienne capitale nabatéenne, la route Namalah longe les dunes du Wadi Araba avant de filer vers la ville rose à travers des chemins étriqués de montagne. Les panoramas sont spectaculaires et, en chemin, un petit tea shop sert de prétexte à une halte.
À l'arrivée, installation pour deux nuits à 3 kilomètres de l'entrée du site, soit en retrait de son agitation. L'ancien village (XIXe) a été entièrement repensé pour accueillir les voyageurs. Jolies constructions de pierre, les maisons ont été remises au goût du jour sans altérer le style d'origine. Quant aux bâtiments modernes ajoutés lors de la rénovation, ils reprennent l'architecture et les matériaux traditionnels locaux afin de préserver l'harmonie du lieu. Côté détente, deux piscines – l'une intérieure, l'autre extérieure. De quoi se remettre convenablement du trajet, et se préparer aux explorations du lendemain.
Déjà prévu en soirée - Un premier aperçu de Pétra, by night, à la lueur des bougies. Du défilé du Sîq jusqu’à la façade alexandrine de la Khazneh (le Trésor), le chemin est tracé par des centaines de chandelles. L’effet est assez féérique. On croirait les djinns, ces esprits du désert, disséminés dans la ville. Le grès prend la lumière comme nulle roche peut-être ; il se pare de tons de miel et de cire. Au-dessus, le grand ciel nocturne fourmille d’étoiles.
Taillée dans le grès d’Edom, la cité caravanière – l'une des sept nouvelles merveilles du monde – est un millefeuille. S’y superposent l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, de l’irrigation, du commerce international, du monde biblique, arabe (les fameux Nabatéens), romain, byzantin, de l’exploration et de l’archéologie, du tourisme… Pour le moins !
Au programme - Randonnée entre la "petite Pétra" et le monastère. À une dizaine de kilomètres au nord du site principal, "Little Petra" fut édifiée au Ier siècle avant J.-C. alors que la "grande" rayonnait déjà. Les bâtiments ici avaient une fonction plus prosaïque, servant à accueillir les marchands en route pour la capitale de l'empire nabatéen avec leurs caravanes. Plusieurs salles de restauration (dont l'une arbore encore des peintures de l'époque!) ont survécu. Avec un accompagnateur francophone, vous gagnez ensuite le sentier qui relie la petite Pétra au monastère El Deir, second monument le plus populaire après le Trésor. La promenade dévoile des panoramas grandioses, minéraux et semi-montagneux.
Également prévues - Vos entrées pour le site de Pétra. Depuis le monastère, vous êtes libres d'explorer en liberté le reste de la vaste cité nabatéenne. Progressant à contre-courant des autres visiteurs, vous abordez tour à tour le château de la fille du pharaon, le grand temple, la rue à colonnades, les tombeaux royaux, le théâtre romain et enfin le Trésor, rencontré le premier soir à l'issue du Sîq, ce canyon mythique creusé par le temps et l'eau. Pas de doute : de jour aussi, la cité troglodyte et ses nécropoles tiennent toutes les promesses que font pour elles l’imagination et les rêveries des voyageurs.
Après le petit déjeuner, transfert pour Tabuk, en Arabie Saoudite, via le poste frontière d'Al-Mudawwara. Le trajet de 3h30 environ s'effectue, de part et d'autre de la frontière, à bord de véhicules privés avec chauffeurs.
Installation pour deux nuits dans une adresse qui, légèrement en retrait d’une avenue commerçante, affiche une géométrie parfaite. Un petit café accueille les hôtes à l’entrée, suivi d'un grand salon aux fauteuils confortables. Les chambres sont spacieuses, correctes. Les équipements fonctionnels et actuels, ce qui assure une certaine indépendance. Sur place également : un restaurant, une piscine extérieure et une petite salle de gym.
Au programme - Journée dans le désert d’Hisma. On le surnomme "le Wadi Rum d'Arabie Saoudite", ce qui n'est pas rien. En cause : ses majestueuses formations rocheuses semblables à ses célèbres voisines jordaniennes. Le site renferme des centaines d’œuvres d'art rupestre aux inscriptions anciennes. Certaines préislamiques datent du commerce des caravanes, d'autres en arabe ancien remontent aux premières décennies de l'Islam. C'est en 4x4 piloté par un chauffeur privé que vous abordez cette infinité de sable et ses secrets. En fin de journée, un dîner généreux est servi dans ce cadre irréel, autour d'un feu de camp. Seulement alors vient l'heure de regagner le tissu urbain de Tabuk.
Livraison à l'hôtel de la voiture de location et route pour Al-Ula. 300 kilomètres de désert rocailleux vous escortent jusqu'à la vallée, petite oasis blottie à l'ouest de l'Arabie Saoudite. La zone renferme plusieurs sites archéologiques dont un tout proche de la ville éponyme, connue dans la Bible sous le nom de Dadan. On touche là à la frontière sud du royaume nabatéen, dont les plus anciens vestiges datent d’il y a sept millénaires. Sanctuaires creusés dans le grès, nécropoles, installations hydrauliques, inscriptions en langues pré-arabiques : la richesse et l’ampleur des sites sont tout simplement édifiantes.
Installation pour deux nuits au cœur de la vieille ville, à deux minutes à pied d'une rue commerçante piétonne formidablement animée en soirée. L'adresse transporte à l'âge d'or du commerce de la soie, des épices et de l'encens. Les portes des chambres sont de véritables œuvres d'art en bois, sculptées de motifs complexes. À l'intérieur, les formes et les textures organiques abondent, du grain des murs en briques de terre aux poutres en bois des plafonds. Pas de télévision, ni d'éclairage électrique, tout au plus deux prises dans la chambre : les installations sont minimalistes dans le bon sens du terme. Au restaurant, le chef étoilé met en scène la gastronomie locale tandis que, sur le toit, une piscine à débordement attend le passage des clients.
Notre suggestion - Coucher de soleil au Jebel Al Fil. Il aura fallu plusieurs millions d'années pour que vent et eau façonnent celui que l'on surnomme le Rocher de l'Éléphant – vous comprendrez rapidement pourquoi. À la tombée du jour, le monolithe qui surplombe le panorama de ses 52 mètres de grès se pare des teintes irisées du couchant tandis que quelques tables et sièges (pour certains creusés à même le sable) invitent à la contemplation.
Déjà prévue - La réserve de Sharaan avec un ranger, en 4x4. Un ranger local vous cueille directement à l'hôtel. C'est à bord de son véhicule (climatisé) que vous partez explorer cette zone voisine d'Al-Ula. Avec ses canyons rocheux qui répondent aux arches sculptées par le vent et les étendues de sable qui succèdent aux ravins escarpés, la réserve constitue un beau terrain de jeu. Séduite par le décor, la faune répond présente. Le pelage gris/doré du loup local se fond dans les teintes des rochers. L'autruche divague dans une grande étendue minérale. Quant à la gazelle, elle a les muscles tendus, les sens en alerte : le léopard d'Arabie, espèce en danger critique d'extinction, rôde dans ce coin de pays. Vous l'imitez dans l'espoir d'apercevoir l'élusif félin.
À voir, à faire en liberté - Emprunter l'Heritage Oasis Trail. S’étirant sur six kilomètres à travers les palmiers et dattiers, les fermes et les maisons de briques, le sentier permet de s'imprégner du cadre unique de l'oasis d'Al-Ula. Implantée sur l'ancienne route de l'encens et le chemin de la Mecque, celle-ci a prospéré et traversé les siècles grâce une gestion ingénieuse de l'eau. Plutôt ville que nature ? Au pied d'imposantes montagnes rocheuses, la vieille ville d'Al-Ula forme un dédale de petites ruelles étroites dans lesquelles les maisons de terre et de brique s'adossent les unes aux autres. Au fil des siècles, elle a vu passer pèlerins et voyageurs, curieux et commerçants, autant de destins qui ont façonné la ville. Une plongée labyrinthique dans un ensemble de quelque 900 maisons.
En option au lever du soleil - Survol de l'oasis en montgolfière.
Au programme - L'ancienne Hegra en Jeep vintage. Occupée dès le Néolithique, c'est durant l'Antiquité que cette ville située sur le route des caravanes prend toute son importance. Elle la conservera jusqu'à la conquête romaine. La centaine de tombes aux façades décorées, creusées à même le grès, impriment durablement la mémoire voyageuse. Un guide aide à percer les secrets de ce site onirique.
Route vers le sud pour rallier Médine. Deuxième ville sainte de l'Islam après La Mecque, l'ancienne Yathrib attire chaque année des millions de pèlerins. La cité se développe autour de la célèbre Masjid al-Nabawi, ou mosquée du Prophète, lieu de sépulture de Mahomet.
Installation pour la nuit à quelques pas de l'édifice religieux. L'hôtel s'étire sur plusieurs étages avec sa façade de pierres roses et blanches. L'accueil se fait dignement grâce à un personnel aussi aimable que serviable. Celui-ci escorte jusqu'à la chambre, un espace de bonne envergure doté d'un ameublement classique mais confortable. La salle de bains, avec son marbre brun brillant, complète bien l'ensemble. Et le petit déjeuner est plus que satisfaisant.
Notre suggestion pour la soirée - La fin de journée à Médine est marquée par les appels à la prière auxquels répondent des foules de pèlerins en gagnant la mosquée du Prophète. Si les intérieurs sont réservés aux musulmans, l’atmosphère qui règne sur la vaste esplanade ainsi que dans les alentours est saisissante.
En option - Arpenter Médine avec un guide privé.
Les clefs de votre véhicule de location déposées à la réception, transfert privé pour l'aéroport et vol à destination du Caire. À l'arrivée, accueil personnalisé par notre représentant local à l'aéroport, assistance avec les bagages et transfert en véhicule privé climatisé vers l'hôtel. Installation pour deux nuits dans une adresse confidentielle du centre-ville qui accueille seulement cinq chambres. Nichée dans un bâtiment fin XIXe, elle affiche une élégance classique avec de hauts plafonds, des escaliers majestueux et une façade de style européen, tout en intégrant des éléments contemporains et des pièces vintage soigneusement choisies. Chacune des suites conte, à travers une décoration unique et fine, l'histoire d'un personnage fictif emblématique du quartier. Les espaces communs, parmi lesquels le lobby et le restaurant sur le toit-terrasse luxuriant, rappellent quant à eux l’ambiance d’un pensionnat chic et cosmopolite. On y trouve une collection d'œuvres disponibles à l'achat et on y déguste une cuisine égyptienne contemporaine et raffinée, avec des plats à la fois traditionnels et revisités.
En option - Le Caire by night, en ami.
Au programme - Les pyramides de Guizeh, en privé. Du sphinx et des tombeaux pyramides des pharaons de la 4e dynastie – Khoufou/Khéops, Khafrê/Khéphren et Menkaourê/Mykérinos – que dire qui n’ait été dit ? Ils ont survécu depuis plus de quatre millénaires à tous les oublis et toutes les curiosités. Et aujourd’hui, ils résistent magnifiquement aux marchands du temple ! Leur mystère semble inépuisable et l’émotion qu’ils suscitent toujours renouvelée.
Également prévu avec le guide - Le Grand Musée Égyptien. Il est l'un des plus vastes musées du monde et le plus grand consacré à une seule civilisation. Le bâtiment, d'abord, impressionne par sa taille et par l'omniprésence des motifs pyramidaux qui font écho aux pyramides de Guizeh, toutes proches. À l'intérieur, on retrouve les équipements attendus d'un musée de cette envergure : centre de recherche et de conservation, auditorium, bibliothèque et, surtout, près de 22 000 m² consacrés à la présentation des collections permanentes, reparties par thèmes ("Terre d'Égypte", "Parenté et monarchie", "L'Homme, la société et le travail", "Religion et culture", "Scribe et savoir"). Le musée sert également d'écrin au tombeau de Toutânkhamon dont les éléments déménagés dès 2010 sont nettoyés, traités et étudiés par les conservateurs de ce nouveau musée.
Transfert privé pour l'aéroport et bref vol à destination d'Assouan. C'est là que s’arrêtèrent les légions de César et l’armée de Bonaparte : la ville la plus méridionale d’Égypte a toujours constituée une frontière difficile à franchir. Le fleuve cède la place à un univers chaotique, flots tourbillonnants, sable fauve et rochers calcinés. Les berges s’entrouvrent brusquement, dessinant un sublime amphithéâtre où s’étire, à l’orient, la façade moderne de la ville.
Accueil par notre représentant local, assistance avec les bagages et transfert privé en véhicule climatisé vers votre adresse des deux prochaines nuits. Établie sur une île à l'écart de la ville, c'est une jolie maison d'hôtes nubienne. En bord de Nil, le cadre est époustouflant. Les chambres donnent sur le temple dédié à Isis, déesse de l'amour, et le célèbre barrage d'Assouan. Toutes se prolongent d'une terrasse agrémentée d'un bain à remous. Les intérieurs restent simples mais parfaitement entretenus. Tous les équipements que l'on s'attend à trouver sont là. Le restaurant, plein de charme, met un point d'honneur à servir une cuisine fraîche et locale. Les propriétaires des lieux ont fait d'impressionnants efforts en termes d’écologie. Et l'effervescence d'Assouan semble bien loin, alors que le centre se trouve à quelques minutes de bateau seulement.
Au programme - Le temple de Philae avec un guide francophone privé. Le site d'origine ayant été submergé par les eaux du lac de retenue du barrage, le temple a été remonté pierre par pierre en 1974 sur l’île d’Aguilkia, à cinq kilomètres au sud d'Assouan. L'édifice est dédié à Isis, mère universelle et magicienne, épouse d'Osiris, régnant sur la vie, la mort et la résurrection. Ses bas-reliefs, ses fresques et ses chapiteaux en font l'un des plus beaux sanctuaires d'Égypte. Le culte de la déesse s’y maintint longtemps – jusqu’à ce qu’il soit transformé en église copte par l’empereur byzantin Justinien au VIe siècle.
En alternative - Partir, à la journée, à la découverte des temples d'Abou Simbel.
Transfert privé et embarquement pour le déjeuner à bord de votre dahabieh. Il ne reste aujourd'hui que très peu d'exemplaires de ces bateaux traditionnels à fond plat, flanqués à la proue comme à la poupe de deux mâts et deux voiles latines. La dahabieh de Voyageurs du Monde, la Flâneuse du Nil, est un superbe spécimen de 42m de long pour 7,5m de large. Équipée de deux ponts (l'un à l'avant, l'autre au niveau supérieur), elle compte un nombre limité de cabines : sept seulement. Îlots intimes et frais, celles-ci ouvrent, grâce à leurs grandes fenêtres, sur le spectacle permanent du Nil. Climatisées, équipées de douche et toilettes privatives, chacune porte le nom d’une oasis égyptienne.
Navigation vers Kôm Ombo qui, sur son promontoire surplombant le Nil, est d’un romantisme admirable. Dédié à non pas une mais deux divinités (une rareté) – Sobek le crocodile et Horus le faucon –, le temple présente une architecture parfaitement symétrique. Après avoir exploré le temple, retour à bord et navigation vers le Gebel El Silsila, un site grandiose. L’excellence de son grès et la proximité du fleuve en firent une carrière de choix exploitée à ciel ouvert. On observe encore les fronts de taille en escaliers qui atteignent souvent 20 mètres de hauteur. Le grès servit à édifier les temples de Thèbes, de Denderah, Esna, Edfou et Kôm Ombo – rien de moins. Dîner et nuit à bord.
Votre embarcation est l'affaire de quelques privilégiés : à bord, quatorze passagers et neuf membres d'équipage qui, vêtus de la galabiya traditionnelle, manœuvrent l'embarcation à l'ancienne. Après le petit déjeuner, visite du temple de Horemheb. Les carrières furent à nouveau exploitées en 1904 pour la construction du barrage d’Esna. La façade à quatre piliers du spéos (temple construit dans la roche) est côtoyée par les stèles-chapelles qui consacrent les offrandes au fleuve des pharaons Seti 1er, Ramsès II, Merenptha et Ramsès III (qui comporte un hymne au Nil). L'après-midi sonne l'heure d'aborder le temple d’Edfou, construit à partir du IIIe siècle avant J.-C. et dédié à Horus, le dieu à tête de faucon mais aussi à Hathor, son épouse, déesse de la beauté et de l’amour, et à Harsomtous, leur fils. Il s'agit de l’un des temples les plus grands (hauteur 26m, longueur 137m et largeur 79m.) et les mieux conservés d’Égypte, grâce au sable qui le recouvrait encore au XIXe siècle, lorsque l’égyptologue Mariette le découvrit.
Au coucher du soleil, retour sur la Flâneuse, amarrée à un palmier. Les tables sont dressées pour le dîner. Après une partie d’échecs au salon ou une discussion sur le pont, on rejoint sa cabine au doux nom d’oasis. Confortablement allongé à fleur d’eau, on se laisse bercer. Rêves de crues fertiles, de déesses mi-humaines, mi-animales. Faucons, béliers, crocodiles et hippopotames : la Flâneuse se transforme en Arche.
Les premiers rayons du soleil percent depuis la rive. Sur le pont, face aux paysages pourpres, pâtisseries, jus de fruits et café soudanais requinquent au lendemain d'une nuit mythologique. Après le petit déjeuner, débarquement de la Flâneuse, transfert privé et installation pour deux nuits à quelques pas de la nécropole thébaine de Louxor. Le nombre de montgolfières qui s'élèvent autour de l'hôtel au petit matin laisse peu de place au doute : le temple d'Hamon est à deux pas ; la vallée des Reines et celle des Rois juste derrière. Douze suites et deux appartements favorisent l'intimité. La décoration est impeccable (on peut en rapporter certains éléments à la maison, moyennant achat) et s'inscrit dans une esthétique orientale globale pour le moins séduisante. Pour s'occuper, on lézarde autour de l'agréable piscine, on se régale au restaurant. Le chef est un fier ambassadeur de la gastronomie de son pays et le menu dépend des arrivages du jour.
Au programme - La nécropole thébaine en français et en privé. Sur la rive occidentale du Nil se tient le royaume des morts où Osiris accueillait les défunts le jour du jugement. C'est là que se trouve la Vallée des Rois qui abrite les tombes de nombreux pharaons du Nouvel Empire. Si la majorité des tombeaux ont été pillés depuis belle lurette, on a retrouvé dans certains de riches trésors, à l'instar du célèbre "KV62", tombeau de Toutankhamon. Près de là, la vallée des Artisans fut créée pour héberger les sculpteurs, peintres et tailleurs de pierre ; petites mains qui permirent la naissance des édifices précités. Enfin, au sud-ouest de la Vallée des Rois, appuyé sur la montagne, se trouve un autre imposant complexe funéraire : il s'agit du temple d'Hatchepsout, première femme à régner sur l'Égypte (en tant que régente). Son originalité tient dans l’harmonie de son architecture, le caractère exceptionnel de ses proportions, la qualité de ses matériaux et la finesse de son exécution.
Au programme - Les complexes de Karnak et Louxor avec un guide francophone privé. La construction de Karnak s’échelonna sur près de 2000 ans, du Moyen Empire à la période ptolémaïque. Dans l’enceinte d’Amon, le temple du dieu tutélaire, se trouvent une allée processionnelle rythmée de criosphinx (sphinx à tête de bélier, emblématiques d’Amon-Rê), la salle hypostyle et sa forêt de colonnes, etc. Récemment rouvert au public, le temple de Mout, la déesse-mère vautour, honorait les attitudes maternelles. Ensuite, cap sur le temple de Louxor. Dédié lui aussi à Amon, ses principaux bâtisseurs furent Aménophis III et Ramsès II (Nouvel Empire, 1500 à 1000 avant J.-C). Une imposante colonnade processionnelle marque l’entrée du sanctuaire puis ce sont le pylône et les six colosses de Ramsès II. Ensuite, tout le développement du dispositif sacré. L’obélisque de la Concorde vient d’ici, c’est l’un des deux élevés par le pharaon de la 19e dynastie. Après l’abandon du culte ancien, d’autres édifices religieux furent aménagés dans l’enceinte, églises, mosquée. On repère les traces des premières ; le minaret de la seconde fait pendant, derrière le pylône, à l’obélisque restant.
Transfert privé vers l'aéroport, vol pour Le Caire puis vol international retour. Vous êtes, là encore, assistés à chaque étape du trajet par nos représentants locaux.
