Capitale

Nouakchott (qui signifirait "puits au coqillage").

PIB

En 2016, 1120 dollars par habitant (France, 38950 dollars).

Point culminant

Le point culminant, la Kediet ej-Jill, situé au nord du pays s’élève à 917 mètres, et domine le désert dans les confins sahariens du Tiris, au nord de la Mauritanie.

Superficie

1 030 700 km², soit 2 fois la France.

Climat

Le désert mauritanien est un endroit frais en hiver et chaud uniquement en été. Les températures augmentent dès le mois de mars pour atteindre leur maximum en mai et restent torrides jusqu’en septembre. Elles sont toujours plus élevées à l’intérieur du pays que sur la côte qui bénéficie des vents marins. Les pluies, presque inexistantes dans le nord tombent entre juillet et septembre en densité plus importante au fur et à mesure que l’on s’approche du fleuve Sénégal. Une amplitude thermique extrême est une autre caractéristique de ce climat. Car si les nuits sont parfois fraîches, l’arrivée du soleil dans le petit matin apporte aussitôt une remontée rapide des températures. On peut se baigner toute l’année. La température de l'esu varie de 18 à 25°.

Géographie

La Mauritanie est un pays aux trois-quarts désertiques et ce désert représente une superficie grande comme une fois et demi la France. A part quelques pitons isolés, que les mauritaniens appellent des Guelbs, et qui émergent surtout dans le nord du pays, la Mauritanie est essentiellement composée de plateaux très étendus et de plaines. Au centre toutefois, les escarpements de l’Adrar et ceux du « Dhar » (falaises) allant de Tichitt à Néma constituent une région montagneuse, installée en pleine mer de sable. Les falaises tabulaires, les canyons et autres reliefs torturés composent des paysages minéraux majestueux, presque « lunaires » parfois. L’homme est venu y vivre depuis la Préhistoire, y a fait étape à l’époque des grands déplacements caravaniers trans-sahariens. Les villes-oasis de Chinguetti, Ouadane au nord, de Tidjikja, Tichitt, Oualata plus au sud s’y sont développées, bénéficiant de la présence d’une eau souterraine, qui jaillit à certains endroits en sources claires. Une fois ces villes passées, on aborde la gigantesque mer de sable du Sahara aux vagues minérales immobiles, qui s’étend en longs cordons de dunes rondes ou tranchantes, en croissants réguliers, en plissements ou drapés savamment travaillés par le vent… Le Guelb-er-Richat , à l’extrémité orientale de l’Adrar, peu après Ouadane, est une curiosité géologique intéressante. Il s’agirait d’un ancien volcan dont les gaz et le magma auraient réussi à soulever la croûte terrestre sans toutefois pouvoir la percer. Celle-ci serait alors retombée, en créant plusieurs cratères concentriques, aujourd’hui en partie comblés. La grande nappe de sable du Majabat al-Koubra s’effiloche vers l’ouest en une mosaïque de petits déserts, tels l’Azeffal et l’Akchar entre Nouakchott et Nouadhibou, qui se terminent en îles et bancs de sables, composant le Banc d’Arguin. Au nord du littoral mauritanien, les hautes falaises du Cap Blanc et de la Côte des Phoques abritent la baie du Lévrier, où le port marchand de Nouadhibou a été installé, tandis qu’au sud de Nouakchott, s’étendent des sebkhas que l’on exploite pour leur gypse. Au sud du pays, le fleuve Sénégal marque la frontière avec le pays Sénégal. La vallée de la Chemama concentre l’essentiel des cultures et des populations. C’est un lieu de rencontres et de métissage. Des zones agricoles inondables du Walo aux zones d’élevage plutôt sèches du Diéri, se succèdent villages peuls, wolof et maures dans leurs spécificités architecturale et culturelle. De l’estuaire du Sénégal à la cuvette de Hodh et au Tilemsi, au sud du pays, s’étend le Sahel, peu à peu grignoté par le Sahara. Le tissu végétal qui avait fixé les dunes et permis la pâture des animaux domestiques a subi les affres de la soif, lors des récents cycles de grandes sècheresses (en particulier en 1977 et 1984) et a disparu, laissant les sables conquérir encore plus de terrain et entraînant un exode rural massif.

Economie

60% des Mauritaniens dépendent aujourd’hui de l’agriculture et de l’élevage. La première se pratique surtout dans le sud, le long du fleuve Sénégal ; elle produit sorgho, millet, riz, maïs, dattes, coton. Le second, bovins et dromadaires de boucherie, exploite les pâturages de l’est du pays. Les sècheresses impactent durement ce secteur. La côte est exceptionnellement poissonneuse. La Mauritanie a concédé à des sociétés étrangères, japonaises notamment, l’exploitation industrielle de ses ressources halieutiques. L’Etat bénéficie de ces opérations, tout en tâchant de garder un droit de regard sur les volumes prélevés et d’imposer des pratiques durables. Le sous-sol recèle fer, or, cuivre. L’industrie minière est le principal exportateur mauritanien. D’appréciables réserves pétrolières ont été découvertes dans les eaux territoriales, dont l’exploitation a commencé en 2006. Elle devrait assurer au pays un avenir intéressant d’exportateur. L’économie mauritanienne n’est pas sans atouts, mais elle demeure vulnérable (poids de la dette, timidité des investissements malgré des mesures d’incitation, contexte climatique difficile…). Elle est néanmoins en phase de croissance depuis 2010.

Contribution des différents secteurs économiques au PIB : agriculture, 23% ; industrie, 36% ; services, 42%.

Faune & Flore

Plus des 2/3 de la Mauritanie appartiennent au Sahara, tandis que le tiers restant – vallée du fleuve Sénégal et partie frontalière avec le Mali au sud – fait partie du Sahel. La côte représente une entité à part. La savane sahélienne est le domaine du baobab (andansonia digitata) dont on mange les fruits ou « pains de singe », les feuilles séchées et réduites en farine. Ses fibres servent à fabriquer des sangles, cordes, paniers. Dans la Mauritanie Saharienne - excepté dans les oasis où l’on pratique la culture du palmier-dattier, des légumes et de quelques plantes fourragères - la végétation est extrêmement réduite : touffes de graminées et plantes à stipes, acacias dispersés, tamaris dans les dépressions et les lits d’oueds. Peu d’animaux arrivent à y vivre. La gazelle dama, le guépard ont presque complètement disparu, de même que les autruches. En revanche, on y trouve le chacal, le chat sauvage, le daman, plusieurs espèces de renards (le famélique, le pâle et le fennec), des rongeurs tels la gerboise et le lièvre des sables, des reptiles (lézards et serpents), quelques variétés d’oiseaux (moineaux, outardes et perdrix) et des insectes. Dans le Tagant, la guelta de Matmata abrite encore quelques crocodiles... Sur les côtes et en mer, les animaux rencontrés sont d’un tout autre genre : au Cap Blanc, se trouve une colonie de quelque 150-200 phoques moines, protégés au cœur d’une réserve-satellite créée à l’intérieur du Parc Naturel du Banc d’Arguin. Des dauphins vivent dans la région du Cap Timiris et traditionnellement, les populations Imraguen les associent à leur pêche, spécialisée dans les prises de mulets jaunes. Le Banc d’Arguin, réserve naturelle d’oiseaux, accueille les grands échassiers et les pélagiques lors de leur nidification : pélicans, spatules blanches, hérons, flamants roses, cormorans, goélands railleurs, etc... Les petits échassiers, bécasseaux, barges, courlis, pluviers, chevaliers, y élisent domicile pour leur hivernage.

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