Guide Voyage en Equateur, a savoir avant de partir - Voyageurs du Monde

A savoir avant de partir Equateur

Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage en Équateur.

 

Littéralement perché, l’Équateur est aussi parfaitement terre à terre : tous les jours de l’année, le jour se lève entre 6 h et 6 h 30 et se couche entre 18 h et 18 h 30. Simple. Comme la vie qui s’y écoule, à condition de prendre quelques précautions.

Au cœur de la cordillère des Andes, l’altitude régit tout (la capitale Quito culmine à 2 850 mètres). L’amplitude thermique y est faible et les températures varient en moyenne de 15°C à 21°C en journée. Côté vêtements, il faudra donc vous mettre en mode “pelure d’oignons” (multicouches à mettre et enlever facilement). Vous laisserez à la maison habits chics et bijoux : il s’agit d’éviter les signes extérieurs de richesse et avant tout d’être à l’aise. Idem pour les chaussures : les trottoirs, quand ils existent, sont loin d’être plats.

Malgré ces températures très “douces”, le soleil est redoutable et vous ne serez pas à l’abri d’un coup de soleil : vous n’oublierez pas de glisser dans votre valise une protection solaire élevée (indice 50, pas moins). Lorsque la soif vous gagnera, vous boirez de l’eau en bouteille – celle du robinet n’est pas potable et celle du joli ruisseau à 3 000 mètres d’altitude est à proscrire (les vaches et les moutons vivent au-dessus) ! L’alcool et l’altitude ne faisant pas bon ménage, vous éviterez autant que possible d’en consommer, surtout au début de votre voyage, le temps de vous acclimater.

Si vous voyagez depuis la France, vous aurez changé vos euros en dollars au préalable (plus intéressant), bien que les distributeurs automatiques fonctionnent avec une Visa Mastercard ou une American Express (maximum 300 USD/jour). En ville, les hôtels et boutiques de luxe acceptent les cartes de crédit.

Sur les marchés, il faudra payer en liquide. Après avoir négocié bien sûr. En fait, il existe deux prix : celui pour les locaux et celui pour les étrangers (la “gringo tax”). Mais même après marchandage, vous “cotiserez”.

Il ne faudra pas oublier non plus le pourboire, bien répandu en Équateur. Les guides, rémunérés par Voyageurs du Monde, s’attendent à percevoir de 10 à 20 USD par jour et par personne. Vous compterez 5 à 10 USD pour les chauffeurs. À l’hôtel, il sera bien vu de laisser 1 USD par bagage au bagagiste. Sur un site, 5 USD au guide local. Au restaurant, 5% de la note.

Votre périple vous mènera probablement jusqu’aux îles Galápagos, où vous devrez vous acquitter d’une taxe d’entrée – 200 US dollars (USD) pour les adultes et 100 USD pour les enfants, à régler sur place et en argent comptant – à laquelle il faudra ajouter 20 USD pour la carte migratoire. Attention : là-bas, les distributeurs sont souvent vides, vous prévoirez du liquide avant de vous y rendre.

Un peu à part, voire exceptionnel, l’archipel des Galápagos est décrit par l’Unesco comme un “musée vivant et une vitrine de l’évolution”, tant les espèces animales et végétales qui s’y sont développées sont inhabituelles. Zone 0 plastique, les infrastructures y sont toutes écologiquement engagées et tentent de limiter l’empreinte de l’homme sur ce territoire encore sauvage.

Un cadre qui vous fera oublier le service hôtelier qui laisse parfois à désirer : certains hébergements sont anciens et donc mal isolés (le centre historique de Quito est classé et il est très compliqué d’y faire des rénovations). De plus, il n’y a pas de volets aux fenêtres et il y a toujours un peu de lumière qui passe dans la chambre. Dans les lodges en Amazonie, vous aurez la visite de quelques insectes aussi.

Si le réseau téléphonique est bon, même dans les îles, internet est souvent un peu lent (mais gratuit dans tous les hébergements sélectionnés pour vous). À l’instar du rythme de la vie ici : sachez qu’un retard de trente minutes à un rendez-vous est considéré comme l’exactitude même. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas…

Ainsi de la corruption, qui fait rage au sein des autorités. Certains policiers pourraient vous arrêter sans prétexte, histoire de vous faire comprendre, surtout à l’approche des fêtes, qu’ils ont de lourdes charges de famille. Si la situation ne s’améliorait pas après une tentative à faible coût, vous pourriez faire appel à notre concierge sur place. Par chance, dans leur grande majorité, les Équatoriens sont serviables, souriants et disponibles. Vous n’hésiterez pas à échanger en espagnol avec eux.

Si vous n’avez pas prévu de louer une voiture mais que l’envie vous prenait de vous déplacer en ville pour vous rendre au restaurant, par exemple, vous pourriez commander un taxi depuis votre hôtel (il faudra négocier le prix avant la course) ou utiliser Uber. À noter : le conducteur local est sportif, la palme revenant aux chauffeurs de bus inter-villes.

Arrivé à destination, à table donc, vous goûterez aux spécialités : michas (petite tortilla frite recouverte de confiture/pâte de goyave/manjar (dulce de leche) ; aji (sauce pimentée dont chaque maison a sa propre recette). Du boui-boui à l'étoilé, vous trouverez à disposition un petit pot d’aji. Savoureuse, parfois incendiaire, cette sauce est l’âme de la cuisine équatorienne.

D’octobre à décembre, vous l’accompagnerez de langouste (le crustacé est célébré sur Isla Isabela mi-octobre). Puis, si l’appétit est là, vous poursuivrez en testant le plat national : le seco de chivo (un ragoût de viande de chèvre, aji, riz jaune et avocat). Délicieux et pas si fort qu’on l’imagine.

Le dessert pourra se faire de fruits, particulièrement goûteux ici, et dont les étals de marchés débordent :  mangue (si juteuse qu’on y fait une petite entaille pour en boire le jus – “mango que se chupan” = “mangue à sucer”), mûres partout et sous toutes les formes (baie, jus, marmelade), chirimoya (anone), sapote mamey, pepino (poire-melon)… Une palette de couleurs complétée par les fleurs, partout présentes.

Une petite soif ? “Ponche, ponche, ponche ! Typiques de Quito, des vendeurs de rue habillés comme des commandants de bord vous proposeront cette boisson gourmande. La recette ? Des blancs d’œufs battus mélangés à du malt et du sucre, puis servis comme une pression dans un gobelet rempli d'une mousse doucereuse qui sent la bière.

À ces empreintes gustatives et visuelles s’ajouteront les “souvenirs” à ramener à la maison : ponchos, serapes (grandes couvertures colorées de toute beauté)… Les “antiquités” incas et les figurines religieuses “médiévales” fabriquées en série proviennent pour un grand nombre de Chine. Ouvrez l’œil. Quant aux pierres précieuses, il vaudra mieux les acheter dans des boutiques ayant pignon sur rue. Envie d’un couvre-chef ? Vous n’y pensiez peut-être pas, mais le panama est équatorien ! Le musée de Cuenca en a de beaux.

Bon voyage !

 

Conduire en Équateur

• État des routes/signalisation : si les routes principales sont en bon état, les axes secondaires le sont beaucoup moins. De plus, la signalisation est limitée. Reportez-vous à votre GPS sans hésiter.

• Conduite de nuit : non recommandée.

• Contrôle policier : si l’officier vous demande vos papiers, montrez-lui mais ne le laissez pas les emporter ! Surtout, restez dans votre véhicule, n’en sortez pas pour un contrôle qui risque d’être abusif.

• “Pico y Placa” (heure de pointe et numéro de plaque) : à Quito, les restrictions de circulation s’appliquent entre 7h et 9h30 et entre 16h et 19h30

- le lundi pour les véhicules dont l’immatriculation se termine par 1 et 2

- le mardi pour les véhicules dont l’immatriculation se termine par 3 et 4

- le mercredi pour les véhicules dont l’immatriculation se termine par 5 et 6

- le jeudi pour les véhicules dont l’immatriculation se termine par 7 et 8

- le vendredi pour les véhicules dont l’immatriculation se termine par 9 et 0.

En cas de manquement à cette règle, votre voiture pourrait être placée en fourrière et récupérable seulement le lendemain contre une amende d’environ 100 dollars.

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