Nuit à bord, arrivée le lendemain.
À l'arrivée à l'aéroport international du Kilimandjaro, accueil personnalisé et assistance pour le transfert. Trajet en véhicule avec chauffeur privé vers votre lodge, situé entre Moshi et le parc national du Kilimandjaro. Installation pour la nuit au cœur d'une plantation de caféiers. Depuis le domaine, on jouit d'une jolie vue sur celui qu'on surnomme le "toit de l'Afrique". Le jardin est au diapason d'une Afrique très verte. En son cœur, une piscine. Dans les bâtiments, modernes et agréablement aménagés, des chambres aussi bien équipées que confortables. La décoration est légère et élégante, végétale, gaie. Les pièces sont claires avec de beaux parquets. La cuisine africaine moderne du restaurant révèle un savoir-faire maîtrisé. Les ingrédients, qui proviennent pour partie du domaine, sont bio dans la mesure du possible. Il va sans dire que le café est de première catégorie. Comme le reste, le service de spa est assuré avec un professionnalisme aimable. L'ensemble signe une approche écologique et durable pertinente sur la région du Kilimandjaro.
Votre rendez-vous du matin - Tour privé de la plantation de café. Si la grosse bourgade de Moshi officie comme porte d'entrée pour l'ascension du Kili ou l'exploration des splendeurs du nord tanzanien, elle brille également pour la qualité de ses plantations de café. Celle de votre adresse est la seule à produire du café biologique. Mené par un employé passionné, on se laisse guider à travers le domaine et tenter par une dégustation "du grain à la tasse" fort agréable.
Déjà prévu - Le déjeuner au lodge avant la rencontre avec votre chauffeur-guide francophone et le départ. Route pour le parc de Mkomazi, en marge des circuits touristiques, et installation pour deux nuits dans son enceinte. Perché sur la colline de Dinidira, le camp surplombe la vallée. Le regard glisse sur les plaines et les monts Pare avant de s'attarder – si vous êtes en veine – sur le Kilimandjaro. Dès le premier coup d'œil, les tentes – sept seulement ! – séduisent par leur design impeccable et leur aménagement bien pensé. De larges ouvertures permettent de faire entrer la lumière et effacent la frontière avec l'extérieur, marqué par une jolie terrasse. Cela tombe bien : l'attrait est là, dehors. Le lodge jouxtant le principal point d'eau douce du parc, les animaux sont au rendez-vous. Quan on parvient à se détacher du spectacle, c'est pour mieux rejoindre le restaurant. Ouvert aux quatre vents lui aussi, il sert des repas très convaincants grâce aux produits issus de la ferme biologique de l'établissement.
Au programme - Safari en 4x4 dans le parc de Mkomazi. Un mot sur les paysages, tout d'abord. Enveloppant le véhicule de toutes parts, ils surprennent et séduisent les visiteurs ayant eu la bonne idée de s'aventurer jusqu'ici. Au nord-ouest, le Kilimandjaro joue parfois à cache-cache ; au sud, les montagnes Pare et Usambara dessinent un décor dramatique. Distillant les buissons nyika et les baobabs devant d'épaisses collines rocheuses, le décor est typique des zones arides. Il cède la place, à l'occasion, à des forêts de savane parsemées d'acacias déployés comme des parapluies.
En option - Safari nocturne.
Au programme - Safari en voiture. Après le décor, zoom sur les protagonistes. Mkomazi National Park protège une très belle diversité d'animaux. Éléphant, girafe, buffle, antilope, petit koudou, impala, gazelle de Grant. Dans leur sillage, lion, léopard et guépard. Et même, avec un peu de chance, dik-dik, zèbre, gnou ou encore éland. Au total, 80 espèces de mammifères fréquentent le parc. Côté faune aviaire, plus de 400 genres recensés – dont la pintade vulturine, observable uniquement ici. Last but not least : le rhinocéros noir, réintroduit à partir de 1989. La population du parc représente un tiers de celle du pays.
Également prévu - Safari à pied. Tous les parcs ne proposent pas l'expérience du safari pédestre. Quand c'est le cas, on se prête donc avidement au jeu. Ramené au plancher des éléphants, les choses prennent une tout autre mesure. Les pachydermes ou les girafes par exemple. Naturellement, il n'est pas question de s'aventurer dans la zone des félins – ou dans celle des buffles ; il faut se méfier du buffle qui dort. Les rangers connaissent leur affaire. Débarrassé de la carrure du 4x4 et du ronflement du moteur, on est davantage à l'affût des bruits, des traces. Des espèces jugées plus négligeables aussi. On en ressort plus clairvoyant.
Route pour Arusha en remontant droit vers le toit de l'Afrique avant de bifurquer à l'ouest vers son cousin, le mont Méru. Installation pour deux nuits sur le flanc de ce dernier. La poignée de maisons est la promesse d'une retraite hors du monde. Si Mount Meru se dévoile sous différentes lumières au fil de la journée, on apprécie en particulier son esthétique le matin à l'aube et le soir avant le sunset. À cette occasion, l'établissement organise un sundowner – petit apéritif au coucher du soleil – entre les deux sommets star des environs. Le personnel est un autre atout phare de l'adresse : attentionné, il fait honneur à la tradition d'hospitalité du pays. Après un accueil chaleureux, il vous escorte jusqu'à votre cottage privé, lové dans la végétation en surplomb du panorama. Loin des standards aseptisés, celui-ci est décoré avec force couleur et caractère. Servis dans le cottage, les repas ont une saveur particulière. Enfin, si les espaces communs sont attrayants (piscine extérieure, terrasse), c'est la mise en contact avec les initiatives locales qui touche les voyageurs en plein cœur.
Si le Kilimandjaro n'est pas très loin (on l'aperçoit depuis le nord-est par temps clair), le parc national d'Arusha couvre surtout le mont Méru, un volcan culminant à 4 566 mètres. Déployé sur 137 km², il s’agit du plus petit national park de Tanzanie. Ce qui ne signifie nullement qu'il n'a pas de sérieux arguments à faire valoir. Géographiques, d'abord. À l’ouest, le cratère du Méru embrasse la rivière Jekukumia. Au sud-est se trouve la région du cratère de Ngurdoto, d’un diamètre d’environ 3 km, que l’on ne peut contempler que d’en haut et qui ressemble à un Ngorongoro en miniature. Au nord-est enfin, les lacs alcalins de Momela offrent une superbe vue sur le Kilimandjaro.
Au programme - Safari en 4x4 dans le parc d'Arusha. Alors oui, le parc est réputé pour ses nombreuses variétés d’arbres ainsi que pour les non moins nombreuses espèces d’oiseaux qui l’habitent : flamants roses, pélicans, ibis, touracos, aigles couronnés, aigles pêcheurs, aigles de Verreaux. Mais il est également fréquenté par des espèces dépourvues d'ailes : girafes, zèbres, cobes, phacochères, buffles, éléphants, singes colobes, hippopotames, léopards… Une particularité du site : on peut y accomplir un petit safari à pied avec un ranger jusqu'aux chutes de Momela.
Également prévue - Visite du village. On se méfie habituellement de ce type de sortie. Pas celle-ci ! Votre hôtel est profondément ancré dans la communauté du coin, on l'a vu. Il multiplie les initiatives locales, du financement des écoles primaire et secondaire à celui d'une clinique voisine. Les habitants ne sont donc pas surpris de vous voir débarquer avec votre guide, qu'ils connaissent bien. Ils sont enchantés même. Et cette proximité instille d'emblée une atmosphère propice à l'échange.
Direction le parc du Tarangire, à 150 kilomètres d’Arusha. Au fil du trajet s'étire une savane parsemée d’acacias et de baobabs parfois interrompue par des marais de boue noire chargés d'alimenter les prairies voisines. Le long des cours d’eau, une lignée d’arbres géants – tamariniers, kigelias – s'élève. À l'arrivée, votre table pour le déjeuner dans un lodge du parc vous attend. Perché sur un joli vallon, l'établissement surplombe la rivière Tarangire et son défilé de baobabs. Ouvert sur une belle terrasse panoramique, le restaurant dévoile une vue superbe sur le parc. Idéal pour se restaurer sans avoir à en sortir.
Au programme - Premier safari dans le Tarangire. Le cadre est de qualité : une savane parsemée de termitières, d’acacias et de baobabs. Au centre de tout cela, la rivière qui a donné son nom au parc. Elle forme une oasis de vie durant la saison sèche, attirant inévitablement une belle collection d'animaux. La piste principale longe le cours d'eau, courant sur le domaine du nord au sud. Les résidents y descendent se rafraîchir dans la journée, avant de regagner les collines le soir venu. Vous savez où aller.
Installation pour deux nuits au cœur du parc – une aubaine ! Entouré de majestueux baobabs, le camp donne à voir de sublimes couchers de soleil, toisé par la colline de la Mamire. À l'écart des sentiers battus, il garantit un cadre calme et reposant. Pour la nuit, des tentes confortables et bien équipées avec salles de bains privées. Pour le soir, un bar et un restaurant chaleureux. Entre les deux, on glisse vers le feu de camp pour entendre les histoires des uns et des autres sous les étoiles.
Au programme - Nouvelle journée de safari. Situé sur l'axe de migration de nombreux animaux, le parc du Tarangire est l'assurance pour les visiteurs de ne pas repartir bredouilles de rencontres, ni d'émotions. Le chauffeur-guide francophone aide aussi en cela. Alors, qu'y a-t-il au programme ? Lions escaladeurs, zèbres des plaines, girafes masaï, impalas, gnous bleus, oryx beisa, guépards, lycaons, gazelles de Waller, koudous, buffles, potamochères, élans du Cap, cobs à croissant… Des éléphants ? Bien sûr, le Tarangire accueille l'une des plus importantes colonies au monde. Quant à la faune ailée, on recense pas moins de 550 espèces différentes dont des huppes, martins-pêcheurs, autruches, marabouts, vautours ou inséparables masqués (joliment appelés en anglais lovebirds). Deux safaris dans la journée ne sont pas de trop pour observer tout cela. Le premier débute à l'aube, pour se terminer avant le déjeuner. Puis, petite pause avant de repartir de plus belle en fin d'après-midi.
Prévu, en soirée - Un dîner privé dans la brousse. Le concept du bush dinner ? Une table dressée à l'écart, au bord d'un cours d'eau ou au pied d'un arbre. Une salve de petites lumières apporte une touche romantique à ce cadre déjà onirique. Bercés par le chant de la nature, les seules interruptions proviennent du personnel, discret, chargé de vous apporter une succession de plats savoureux.
Retour vers le toit de l'Afrique : l'aéroport international est blotti à ses pieds. Pour ce faire, direction le nord-est du pays via une route goudronnée fort satisfaisante. En chemin, halte pour déjeuner dans un restaurant d'Arusha. Selon la saison, ce sera buffet ou menu en trois plats – deux options très sérieuses. Après le repas, adieux au chauffeur qui a traversé avec vous les émotions de ce périple (et y a grandement participé) puis transfert privé pour l'aéroport. Vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
