À l'arrivée, transfert privé vers Delhi Aerocity. Située tout à côté de l'aéroport, la zone hôtelière est née à l'occasion des Jeux du Commonwealth. Moderne et sécurisée, elle permet de rejoindre prestement les terminaux – idéal en cas d'arrivée tardive ou de décollage matinal.
Installation pour une nuit d'étape au sein d'un grand hôtel contemporain bénéficiant du savoir-faire d'une chaîne internationale. Tout est conçu en vue d'un fonctionnement fluide et du confort des clients. La tonalité d'ensemble est claire et transparente : blanc et lumière naturelle que soulignent des touches de couleur. Le mobilier design donne une impression de légèreté et la collection d'art de la maison est répartie dans les chambres. Celles-ci sont impeccablement équipées et confortables. Aux tables, cuisine indienne et internationale. Un agréable bar à gin. Le pôle wellness est bien organisé et confié à des équipes professionnelles. Et la piscine extérieure permet de se rafraîchir entre deux vols.
Vol pour Leh, capitale du Ladakh. À l'arrivée, transfert privé vers Saspol, dans la vallée de l'Indus, à 60 km au nord-ouest. Projeté en plein cœur de cette région choyée des empereurs Monghols, on goûte à la quiétude de ces grands espaces tandis que le chauffeur pointe, çà et là, les petits villages agricoles engloutis dans des champs verdoyants. En chemin, halte pour visiter le gompa Likir. Déployée sur une éminence, la construction du XIe siècle a illustré la vieille tradition Kadampa dont sont héritières les écoles Gelugpa (actuelle dépositaire) et Kagyüpa. C’est le bodhisattva de compassion Avalokitesvara qui accueille les visiteurs. En classe, la relève monastique s’imprègne des textes sacrés par la lecture collective à haute voix. Au musée, belle collection de tankas (peintures sur toile) anciens.
Installation pour quatre nuits dans une bâtisse centenaire cernée par un jardin où poussent arbres fruitiers, noyers ou encore mûriers. Les chambres ont une simplicité de bon aloi. C'est d'ailleurs celle-ci, tout en minimalisme naturel, qui fait l'essentiel de l'esthétique du lieu. Tout cela est convenablement équipé (bonne literie, salle d'eau particulière). Le petit déjeuner est servi sur place. On peut commander un dîner, à prendre dans son particulier. La fin de journée s'écoule en tout état de cause tranquillement, question d'acclimatation à l'altitude.
Au programme - Journée au fil des monastères. Le monastère d’Alchi, administré par Likir (visité la veille), a lui aussi été fondé au XIe siècle. L’influence cachemirie est nette dans les trois édifices principaux : le Dukhang (grande salle), le Sumsteg (dont la fonction est douteuse) et le temple du bodhisattva Manjushri. Les murs sont ornés de quelques-unes des plus anciennes peintures murales du Ladakh. Les sculptures sur bois et sur pierre déroutent et fascinent. Certains chörtens (stupas) datent du XIIIe siècle ; ces édifices à la symbolique complexe sont typiques du bouddhisme. Puis, direction le monastère Lamayuru, à 1h30 de là. De tradition Kagyüpa Drikung (école de tradition orale, bonnet rouge), ses origines remontent également au XIe siècle. La sainteté du site en avait fait un lieu de grâce : les plus endurcis malandrins échappaient à la mort pourvu qu’ils y soient parvenus. Les pactes s’y négociaient. Les musulmans du Cachemire en ont toujours respecté l’intégrité. Ce sont les tensions entre hindouistes et bouddhistes qui ont provoqué la mise à sac du site par les troupes du roi de Jammu en 1834. Les bâtiments actuels datent du début du XXe siècle ; ils accueillent encore deux cents moines. Un véhicule privé avec chauffeur vous permet d'aller et venir à votre guise au fil de cette journée tandis que votre acclimatation se poursuit.
Au programme - À la recherche de la panthère des neiges. Les Ladakhis la surnomment Shan, "le fantôme", ce qui donne une idée de la difficulté que peut constituer son observation. Solitaire, l'animal affectionne les hauts plateaux de l'Himalaya dont les paysages lunaires se confondent à merveille avec son pelage moucheté. À partir de novembre, le félin délaisse les hauts sommets pour gagner des niveaux d'altitude plus acceptables pour l'homme, et surtout pour ses proies. Les mois de février et mars coïncident avec la saison des amours ; les vallées résonnent alors des appels du fauve, aidant à la localisation. Votre dream team est composée d'un guide naturaliste spécialisé dans l'observation de la panthera uncia et d'une solide bande de guetteurs locaux. Ceux-ci se lèvent avant le soleil pour partir, 2 à 3h durant, en quête de signes de présence de l'animal (empreintes, excréments). Ainsi, à votre arrivée, vous êtes directement orientés vers les sites les plus propices. On peut parfois apercevoir le "léopard des neiges" (son autre appellation) déambulant sur la crête, occupé à scanner le décor pour repérer ses mets favoris : le grand bharal, ongulé trapu coiffé de cornes épaisses, ou encore le mouflon sauvage du Ladakh. Leur imposante carrure n'impressionne guère la panthère, aussi rapide qu'agile, capable d'effectuer des bonds de 15 mètres. Votre équipe se charge de disposer des longues vues à des points stratégiques, d'épier les environs et de vous approvisionner en boissons chaudes au fil de la journée.
Au programme - Nouvelle journée de recherche de la panthère. La veille, le félin a confirmé sa réputation d'insaisissable en restant soigneusement hors de portée. Les heures de recherche n'ont toutefois pas été vaines : loup tibétain, renard roux ou encore lynx ont fait une apparition. Dans les airs, gypaète barbu et aigle royal effectuent des vols stationnaires ; ils feraient de fidèles alliés pour la recherche du félin, si seulement ils se montraient coopératifs. Après de longues heures d'attente, l'effervescence gagne votre camp provisoire : votre guide a repéré un mouvement imperceptible derrière un rocher. Quelques minutes plus tard, une panthère s'en extirpe. Variant du gris pâle au gris jaune, son pelage est constellé de rosettes sombres. À une extrémité, une tête avec des oreilles courtes et un regard perçant. Sa queue étonnamment longue et dense lui permet tout à la fois d'assurer son équilibre, agissant comme un balancier, et de s'emmitoufler pour dormir. Ses pattes puissantes, quant à elles, la portent de rocher en rocher au fil de bonds vertigineux. Les plus chanceux la verront s'endormir dans leur champ de vision, ou bien lancer une offensive de chasse ; les chanceux la verront tout court, en garderont un souvenir ému et peut-être même une photographie.
Exalté par cette rencontre, retour vers la capitale. Pour ce faire, le chauffeur emprunte la seule et unique route en bon état reliant les deux étapes – l'une des plus hautes du monde. Installation pour deux nuits dans une adresse moderne du centre-ville. Les dimensions impressionnantes de l'édifice sont adoucies par les extérieurs en briques de terre compressées – on croirait presque à une montagne prête à se fondre dans le panorama alentour. Les volumes s'organisent autour d'un atrium vertigineux arrosé d'un puits de lumière. Déployées autour de ces espaces, les chambres présentent un ameublement minimaliste et des nuances terreuses. On se félicite de l'existence d'un restaurant sur place complété par un café intérieur/extérieur. Quant au personnel, il est aux petits soins et prête une oreille bienveillante à votre énième restitution de votre rencontre avec la panthère des neiges.
Déjà prévu - Leh en privé. Capitale du Ladakh perchée à 3500 mètres d'altitude, Leh fut autrefois une étape importante sur la route de la soie. Après une dégustation de mets locaux, direction le marché de la ville pour retracer, au travers de nombreuses photographies, l'histoire de la cité. Puis, visite du gompa Soma, siège de l'Association bouddhiste locale. Là, Bouddha couronné et Padmasambhava attendent de vous recevoir. On ne s'arrache à leur contemplation que pour mieux repartir sillonner les ruelles historiques, finissant inévitablement au marché.
Au programme - Avec le chauffeur, départ de bon matin pour le monastère de Thiksey qui pourra (à bon droit) faire penser au Potala de Lhassa. Ce gompa Gelugpa (école scripturaire, bonnet jaune) est le plus vaste du Ladakh ; il abrite des moines, mais aussi la version féminine : des moniales. On y assiste à l’office du matin. Thiksey est renommé pour ses peintures murales et ses tankas (peintures sur toile). La position autorise en outre un panorama exceptionnel sur la vallée de l’Indus. L’heure est alors venue d’un petit déjeuner champêtre. Autour du thé, on partage ses impressions avec le guide. Puis l'on remonte en voiture pour se rendre au monastère de Hemis, édifié au XVIIe siècle. C’est le gompa principal de l’école Kagyüpa Drukpa (école de tradition orale, bonnet rouge) au Ladakh. Les bâtiments qui forment la cour intérieure portent de splendides galeries et huisseries de bois peint. On relève au passage les peintures représentant les mahâsiddhas, ascètes bouddhistes non conventionnels. En plus de tankas superbes, le musée du monastère éclaire sur les principes et symboles du bouddhisme tantrique. Suit un pique-nique au bord de l’Indus. Rappelons que le fleuve coule du mont Kailash à la mer d’Oman et donne son nom à l’Inde. Le monastère de Stakna (XVIe siècle), que l’on voit dans l’après-midi, est admirable, serré au sommet de sa butte rocheuse. Ce nid d’aigle Drukpa recevait la famille royale dans des appartements tout à fait à la hauteur. Il cache encore l’une des plus riches bibliothèques du Ladakh.
Transfert privé vers l'aéroport et vol pour Delhi. À l'arrivée, rencontre avec le chauffeur privé qui vous escortera au cours des prochains jours. Vous quittez la capitale indienne pour le Rajasthan via une autoroute en bon état sous l'œil bienveillant des monts Aravalli. En chemin, traversée du Haryana, État du nord de l'Inde, avant d'atteindre celui que l'on surnomme "le pays des rois". Notez comme le décor se fait plus minéral.
À Jaipur, installation pour deux nuits dans le centre, à deux pas de la vieille ville. La maison d'hôtes est tenue par une famille de bijoutiers au goût impeccable. La demeure est comme une galerie d'art à ciel ouvert, le mobilier chiné, encadré de bougies et de photographies anciennes, signant une décoration unique jusque dans ses menus détails. Aucune chambre n'est pareille à l'autre, renforçant le sentiment d'être privilégié. Sur le toit-terrassse, on sirote le traditionnel thé de l'après-midi avec vue imprenable sur le Nahargarh Fort ("le fort du tigre", comme un présage) avant de descendre pour le dîner dans le jardin. Enrobé de quiétude, ce dernier place confortablement à l'abri de l'agitation qui caractérise la cité.
Ville d’histoire et de légendes fastueuses, Jaipur dévoile une ambiance unique et chaleureuse. Capitale du Rajasthan, c’est une cité aux avenues rectilignes bordées de bazars, théâtre d'une vie bourdonnante. Fondée au Xe siècle, la ville rose gagna ses heures de gloire sous le règne des Moghols, principalement grâce à Jai Singh II qui fit construire, au début du XVIIIe siècle, le City Palace et l’observatoire astronomique. Quant à la couleur, elle a été généralisée au XIXe siècle : le Maharaja Ram Singh II fit badigeonner les murs de rose, symbole de bienvenue, à l’occasion de la visite du Prince de Galles. Celui-ci ne vint jamais, mais le rose est resté. Jaipur est également la ville pour faire ses achats au Rajasthan, entre bazars et boutiques tendance, artisanat, tissus, vaisselle, etc. On ne se lasse pas de la parcourir – votre chauffeur étant ici encore un précieux allié d'exploration.
Au programme - Le fort d'Amber. Au pied des monts Aravalli, la ville fortifiée d'Amber se reflète dans les eaux du lac Maota. En compagnie d'un guide privé, la visite débute par l'incontournable Hawa Mahal (XVIIIe). Sa haute et superbe façade pyramidale accueille des centaines de fenêtres en saillie qui permettaient aux femmes du harem royal de voir sans être vues. Après ce passage obligé, c'est le tourbillon de découvertes : le temple de Kali agrémenté de nombreuses cours, le jardin des femmes, le hall des audiences privées mais aussi le Man Singh Palace, qui renferme douze passages secrets menant aux appartements des favorites.
En option - Balade dans les bazars, en privé.
Pour rejoindre Ranthambore, ancien domaine privé de chasse des Maharajas de Jaipur, rien de tel que le train, une gare étant installée non loin du parc. Votre chauffeur vous dépose à la gare et vous accompagne jusqu'à votre siège à bord du wagon. Lorsque le train se met en branle, c'est une nouvelle tranche du quotidien indien qui se dévoile et que vous partagez avec les locaux. À l'arrivée, vous êtes accueillis dès la porte du wagon par le chauffeur chargé de vous conduire jusqu'à votre nouveau refuge.
Installation pour deux nuits aux portes du parc. C'est la famille de l'une des figures historiques de la protection du tigre indien – et de la création du site protégé – qui gère ce camp. On loge dans des tentes confortables à la mode africaine, sur pilotis, ou bien dans un cottage posé en bord de réserve, avec vue sur le parc. Le rythme est celui des safaris : réveil matinal, collation au restaurant et départ en game drive. Autre sortie l’après-midi, après la sieste. Le restaurant est végétarien ; on y déguste les produits du jardin. Après le dîner, on se retrouve autour du feu de camp. Une piscine évite de se baigner dans les plans d’eau, laissés aux crocodiles. Quant au petit spa, il est simple mais bien agréable.
Déjà prévus - Safaris à la recherche du tigre. On peut faire confiance aux Maharajas pour se réserver les meilleurs terrains de jeu. Lové dans une faille entre les deux chaînes de montagne, ce passage – où transitaient autrefois les caravanes chargées d'étoffes et d'épices – est copieusement arrosé par des cours d'eau. En résultent une végétation luxuriante (rare dans un État plutôt aride) et un écosystème diversifié (lacs, falaises, plaines) qui séduisent une belle diversité d'animaux : sambar, singe langur, ours lippu… La vraie vedette du site reste toutefois le tigre, dont les effectifs sont remontés à 80 individus grâce aux efforts de conservation des responsables. Discret et solitaire, l'animal demeure difficile à observer. Deux sorties sur la journée et les services d'un guide naturaliste privé ne seront donc pas de trop pour mettre toutes les chances de votre côté. Et si sa robe incandescente parsemée de rayures peut sembler plus aisée à repérer que celle de sa lointaine cousine la panthère des neiges, vous constaterez qu'elle est, en réalité, parfaitement adaptée au camouflage dans les paysages du parc. Fort heureusement, votre guide sait où chercher (à l'ombre de la forêt en journée, aux abords des plans d'eau en soirée) et quelles traces rechercher (excréments, griffures sur l'écorce des arbres…) dans ce vaste domaine de 1334km² dont 400 sont ouverts au public.
Transfert privé vers la gare et embarquement à bord d'un train pour Bharatpur. À nouveau, vous êtes accompagnés jusqu'à votre place, située en wagon première classe avec climatisation, et cueillis à la descente du convoi par votre chauffeur. Ce dernier vous mène ensuite jusqu'à Agra, capitale de l'Empire moghol au XVIe siècle. La ville est aujourd'hui un véritable musée de grès rouge à ciel ouvert rassemblant de nombreux bassins, cours et palais parfaitement conservés.
En option, sur la route vers Agra - La ville impériale Fatehpur Sikri.
Installation pour la nuit dans un hôtel à l'atmosphère contemporaine agréable, qui reprend néanmoins des éléments inspirés de l'Inde traditionnelle – des plafonds arrondis, notamment. Chaque chambre est différente et arbore une teinte bien à elle, toujours dans des tons naturels. C'est confortable et bien tenu, jusqu'au restaurant qui offre un cadre de bistro moderne : damier noir et blanc au sol, chaises rétros et tables de marbre. On y sert une cuisine authentique, des recettes héritées de souvenirs d'enfance, à base d'ingrédients frais et locaux. À proximité, de nombreux bars, cafés et restaurants pour varier les plaisirs.
Au programme, au lever du soleil - Les trésors d'Agra. La ville dispose d'un patrimoine architectural extraordinaire incarné, évidemment, par la quintessence de l’architecture indo-musulmane : le Taj Mahal, édifié sur ordre de l’empereur moghol Shah Jahan en mémoire de son épouse Mumtaz Mahal. C'est à l'aube, en compagnie d'un guide privé, que vous vous glissez sur le site. Dressé sur les berges de la rivière Yamuna au cœur d'un jardin moghol de dix-sept hectares, celui que l'on considère comme le joyau architectural de l'art indo-islamique n'en finit pas de faire rêver. Combinaison rythmée de pleins et de vides, d’éléments concaves et convexes, d’ombres et de lumières, où les arcs et les coupoles en rehaussent l’aspect esthétique – tout un programme. Après le petit déjeuner, la matinée se poursuit au Fort Rouge, imposante citadelle de grès qui abrite un grand nombre de pavillons impériaux, symboles d’élégance et de pouvoir. Un peu plus loin se trouve le mausolée d’Itmad-Ud-Daulah, témoin d’une transition de styles architecturaux et considéré par certains comme un brouillon du Taj Mahal.
Après cette matinée riche, route vers Delhi Aerocity. Le véhicule remonte le long de la frontière entre l'Uttar Pradesh et le Rajasthan avant de renouer avec ce quartier construit autour de l'aéroport international. Après restitution du véhicule de location et adieux au chauffeur, installation dans votre hôtel de l'arrivée, dans lequel une chambre est mise à votre disposition avant votre décollage, prévu dans la nuit. Vous profitez de la chambre, de la piscine, éventuellement d'un massage. En soirée, transfert privé vers le terminal. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
