Balades arty et chambre au Chelsea New York inspirante et bohème

New York est une ville éminemment émulatrice, ouverte, artistique. Toutes les formes d’art semblent y avoir la place de s’exprimer, des prestigieuses collections de musées non moins fameux aux galeries les plus confidentielles et underground, des scintillants shows de Broadway aux représentations off tenues dans des salles oubliées, des concerts XXL de stars internationales aux jazz clubs de quartier où viennent jammer, dans l’ombre, de talentueux inconnus. New York, c’est tout cela, et c’est aussi ce(ux) que l’on voit moins : les écrivains et les poètes, les esthètes et les hobos rêveurs qui flânent, errent, se perdent entre SoHo et l’Upper West Side, Greenwich et Little Italy, le Queens et Williamsburg. Depuis que le monde est monde et que New York est New York, la ville a attiré des artistes de tous horizons, se nourrissant de leur talent, les nourrissant de son aura. Alors durant quelques jours, on se nourrit nous aussi de cette « grosse pomme » qui a l’art en intraveineuse.

The Hotel Chelsea

Lorsqu’il construisit le 222 West 23rd Street, à la fin du XIXe siècle, l’architecte franco-américain Philippe Hubert avait dans l’idée d’offrir aux classes populaires new-yorkaises un mode d’habitat nouveau, autogéré et abordable. Transformé en hôtel au début du siècle suivant, le Chelsea suivit une tout autre destinée, aimantant durant un demi-siècle artistes et écrivains (souvent désargentés) – Mark Twain, Jack Kerouac, Janis Joplin, Bob Dylan, Joan Baez, Patti Smith, Jimi Hendrix, Madonna, Leonard Cohen, Arthur Miller – qui élevèrent le lieu au rang de mythe, en firent un emblème de la vie de bohème new-yorkaise. « L’hôtel est un havre énergique, désespéré, pour des dizaines d’enfants doués de tous rangs, qui vivent de débrouille. Guitaristes pouilleux et beautés droguées en robes victoriennes. Poètes junkies, dramaturges, cinéastes fauchés, acteurs français. Tous ceux qui passent par ici sont quelqu’un – même s’ils ne sont personne dans le monde extérieur. » (Just Kids, Patti Smith). Malgré une importante transformation, le bâtiment à l’architecture gothique victorienne a conservé de précieux éléments d’époque : fresques, rampes en fer forgé, sol en mosaïque de marbre, murs lambrissés… et œuvres d’art données au propriétaire par des locataires ne pouvant pas payer leur loyer. Les créations de Niki de Saint Phalle, d’Andy Warhol, d’Alex Katz – pour ne citer qu’eux – viennent ainsi enrichir le luxe baroque du Chelsea aux espaces infiniment raffinés et opulents, aux matières nobles et au design pointilleux. En plus d’y séjourner, l’établissement nous dévoile tout cela et bien d’autres secrets lors d’une visite privée qui pourra se clôturer au comptoir d’El Quijote, restaurant historique de l’hôtel qui, fidèle au poste, sert depuis 1930 les grands classiques de la cuisine espagnole. Sangria, paella et jamón ibérico forever.

Votre voyage

Aux vols rapides et directs, aux transferts privés et au privilège d’un hôtel-mythe, nous avons ajouté le confort du passage prioritaire des formalités à l’aéroport de départ. De quoi partir du bon pied, sans faire la queue. Vous ne la ferez pas non plus pour acheter vos entrées pour le Whitney Museum, c’est également chose faite. Nous avons aussi inscrit à votre agenda une balade autour de l’histoire du jazz new-yorkais en compagnie d’un local (francophone) ayant trempé de nombreuses années dans le milieu de la musique et désormais à la tête de son propre label. De Harlem à Greenwich Village, il vous conte l’histoire du jazz à travers plusieurs sites ayant joué un rôle majeur dans l’émergence de ce genre musical. Nous avons enfin prévu la visite très privilégiée (et privée) d’une galerie d’art singulière, conçue comme un espace de vie où l’on est libre de se mouvoir à sa guise, où l’on discute librement autour d’un verre. Un contact direct avec la scène artistique actuelle et l’occasion de visiter l’un des derniers ateliers d’artistes de SoHo. Le reste de vos journées reste à écrire. L’une d’elle pourra, par exemple, être dédiée à arpenter la High Line, ancienne voie ferrée convertie en agréable coulée verte. Un véritable parc urbain linéaire qui croise de nombreux quartiers et immeubles emblématiques dont certains signés Jean Nouvel ou Zaha Hadid. Sur votre route, le fameux Vessel à l’architecture étonnante, le Chelsea Market ou encore les anciens abattoirs du MeatPacking abritant désormais bars et boutiques de luxe. Quant à tout ce que nous n'avons pas pu anticiper – aléas et envies soudaines – vous pouvez compter sur notre concierge francophone sur place, joignable à tout moment du voyage.
Lire la suite