Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Transfert privé et installation pour trois nuits dans un building du centre. Votre chambre est disponible dès l’arrivée. Le style international qui prévaut ici est élégant ; sans doute l’utilisation juste des briques y est-elle pour quelque chose. En Malaisie, on ne cherche pas forcément le détail pittoresque, mais plutôt confort et service. L’esthétique ne se dissocie pas de ces exigences. Et c’est tout à fait réussi. Votre chambre ne manque de rien. Grandes baies, tons harmonieux, literie impeccable. Des photos anciennes rappellent qu’on n'est pas né de la dernière pluie. Le restaurant de la maison s’inspire de la France. Dans les hauteurs, un bar-terrasse et une piscine avec vue sur KL.
En option - Kuala Lumpur like a friend.
Au programme - Les speakeasies de Chinatown. Le quartier chinois de Kuala Lumpur sait bien de quelle aura de mystère il est nimbé. Aussi a-t-il décidé d’en jouer. Bien entendu, il n’est plus question désormais de fumeries d’opium, mais l’idée de la porte de derrière séduit beaucoup. Aussi, les nouveaux bars dans le coup se tapissent-ils au fond des ruelles. Pour être en vue, on ne doit plus avoir pignon sur rue. En compagnie d’un guide anglophone privé, vous partez à la recherche de quelques-uns de ces établissements où il faut faire mine de montrer patte blanche. Et c’est un vrai plaisir d’en dénicher un qui plaise, car ici on sait ce que cocktail veut dire. Ensuite, changement d’atmosphère avec le quartier malais de Kampung Baru. Avec ses vieilles maisons de bois, ses cocotiers, ses bananiers, c’est une enclave campagnarde assez extravagante et très séduisante. Après l’afternoon tea, on s’y promène, en s’étonnant des changements d’échelle auxquels oblige une ville décidément peu avare de contre-pieds.
Kuala Lumpur mélange. Comme toutes les grandes villes ? Avec plus de cœur peut-être. En tout cas, à s’y promener, on va de surprise en surprise. Ça tient aux intrications de l’histoire et à celles de la mondialisation. En plus, on est verni : le plat national malaisien se vend (et se mange) dans la rue. C’est nasi lemak (riz au lait de coco, belachan, œuf dur et petite friture). La cuisine de rue est vraiment l’expression de l’identité fusion des gens d’ici. Les petits plats sont d’origine chinoise (char kuey teow, nouilles sautées, bak kut teh, travers de porc) ; indienne (roti canai, pain plat, dal, soupe de lentilles) ; malaise (satay, brochettes de viande, ikan bakar, poisson mariné grillé). Etc. Un vrai commentaire culinaire du composé urbain. On peut aussi opter pour tel ou tel quartier. Comme Little India, par exemple, où l'on commerce et prie en grand et en couleurs.
Transfert privé à la gare. Train pour Ipoh. Nouveau transfert privé et installation pour deux nuits dans un paysage fantastique de pitons calcaires, de lacs, de ruisseaux et de bois verts. Bord de l’eau, grottes, plateformes, votre hôtel se concilie le terrain plus qu’il ne l’occupe. Vous y disposez d’une villa particulière, au bord du lac ; sur votre seuil, un bassin rien que pour vous. Dedans, des espaces fluides, amples, ventilés, et un équipement assurant un confort signalé. Déco Malaisie d’aujourd’hui. L’heure est au naturel et au bien-être : bains thermaux, soins ayurvédiques, tradition malaise de massages, etc. En complément : grotte de méditation ou cristalline, grotte chaude, bassin froid. Le restaurant, ajusté aux impératifs wellness, adapte ses menus sans renoncer au plaisir d’une bonne cuisine.
En option - Un dîner au Jeff’s Cellar. Installé dans une grotte tapissée de concrétions, ce restaurant-bar à vins est non seulement un lieu unique, mais aussi l’occasion de constater que saveurs asiatiques et vin peuvent faire la paire.
Ipoh, qui est le berceau de la grande Michelle Yeoh – Tomorrow Never Dies ou Tigre et Dragon, pour ne citer que ceux-là – est bien malaise. On y retrouve cette juxtaposition d’éléments indigènes, chinois, britanniques, indiens qui est le legs de l’histoire à la péninsule. Et la prospérité due à l’extraction minière au XIXe siècle a permis que cet héritage soit opulent. C’est tout à l’avantage des voyageurs, qui voient de bien belles choses. Et en bel état, puisque le tourisme permet l’entretien des édifices. Restaurants, cafés, boutiques pullulent. Le commerce est pratiqué comme un des beaux-arts. Au cours de ses promenades, on n'a que l’embarras de la tentation. Ce qui fait un joli contrepoint à l’approche santé de l’hôtel. La Malaisie a le secret des équilibres inattendus.
En option - La cité des millionnaires, en privé.
Transfert privé à Penang. Installation pour deux nuits à George Town, dans l’un de ces établissements qui ont marqué l’histoire de l’hôtellerie en Asie. Fondé en 1884, il a connu la gloire, puis les déboires, pour retrouver récemment son rang. Amples bâtiments immaculés, intérieur luxueux, inspiration coloniale adaptée à la Malaisie contemporaine. Les chambres ont le poli, le soyeux, l’ombre propice qui font le grand style équatorial ; les salles de bains ont des baignoires à pattes de lion. L’émulation entre les différentes tables de l’hôtel est tout au bénéfice des voyageurs : fusion, malaise, British, la cuisine répond à des standards élevés. Et il y a des endroits où l’afternoon tea s’impose plus qu’ailleurs. Ici, par exemple. Les jardins et la piscine donnent sur le détroit ; une aile annexe héberge les services bien-être. Le personnel, formé et stylé, contribue au plaisir du séjour.
Au programme - George Town, cité multiculturelle, en privé. George Town est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est qu’elle est emblématique de cette culture des détroits qui a été le creuset de l’identité malaisienne. Alors, que fait-on avec son guide anglophone ? On visite Little India, où saris et épices balaient toutes les nuances du prisme. On entre dans la Pinang Peranakan Mansion, qui documente, dans une maison début XXe splendide, l’art de vivre des Straits Chinese. L’imaginaire y trouve son compte autant que le sens historique. Les jetées des clans, construites au XIXe siècle, abritaient différentes corporations vivant de la mer. Elles sont désormais l’un des aspects les plus pittoresques de George Town. L’art contemporain aussi a trouvé sa place en ville. Les peintures-installations de rue réalisées par l’artiste lituanien Ernest Zacharevic ont valu à celui-ci une reconnaissance internationale. Bref, il y a de quoi faire avec son guide.
En option - Nature, villages et artisans de Penang.
Vol pour Langkawi. Transfert privé et installation pour trois nuits sur la côte sud-ouest de l’île. On the beach. L’hôtel revendique un esprit méditerranéen. Aspect général et couleurs vives s’y reportent, mais les intérieurs on reçu une décoration plutôt néocoloniale confortable. Avec une pointe de chic dans la décontraction que commande le bord de la mer. Votre studio, bien équipé, regarde vers le large ; et vous disposez d’un jardinet particulier. Entre la longue plage blanche et votre porte, une jolie piscine met du bleu sous les palmiers. Un spa, tradition malaise et cosmétiques naturels, et une salle de gym viennent en appoint du dispositif. Au restaurant, plats asiatiques, australiens, britanniques, dans une atmosphère iodée. Selon les circonstances, les tables sont dressées sur la terrasse, le sable ou à l’intérieur. La situation de l’établissement vaut certification sunset.
D’abord, il y a la plage. Qui se passe de longues explications. Relevons simplement que celle-ci offre les meilleures conditions de douceur au farniente, mais aussi une mer indolente, propice à la natation. Banana boat et kayak de mer ont leurs adeptes. Plongée et snorkeling se pratiquent dans les eaux claires de l’archipel. Pas à Langkawi-même, mais sur les récifs coralliens protégés de Pulau Payar, notamment. L’exploration des secteurs de mangrove, le long de la rivière Kilim par exemple, révèle la surprenante richesse de la faune. Petites plaines séparées par des crêtes calcaires sur le pourtour, massif cambrien à l’intérieur, l’île ne manque pas de relief. Le Langkawi Sky Bridge, que l’on rejoint par téléphérique au mont Mat Chinchang, permet de se promener à pied dans les hauteurs, panorama fantastique à la clé. Du golf aux balades dans la canopée, en passant par les sorties nocturnes dans la jungle et l’observation ornithologique, toujours de bonnes occasions de s’amuser et de se laisser surprendre : Langkawi avance une très belle palette d’activités plein air.
En option - Le parc naturel de Kilim, en privé.
Transfert à l’aéroport, vol pour Kuala Lumpur puis vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
