Transfert privé. Installation pour trois nuits dans l’entrelacs des petites rues de la ville historique. Un splendide immeuble Art nouveau vous accueille. Il a été restauré avec un soin maniaque et aménagé avec un tact qui ménage aux voyageurs des conditions exemplaires. Le mobilier contemporain est installé avec beaucoup d’à-propos déco. Dans les chambres, au restaurant, au spa, il assure un grand niveau de confort. À table, rencontre de la cuisine globale et des ingrédients du terroir letton : hareng, sprats, anguille, porc, rhubarbe, betterave, citrouille, champignons, etc. La première y gagne un accent ; les seconds une articulation claire. La cathédrale luthérienne du Dôme (XIIIe siècle) se trouve à deux pas.
Au programme - Riga, capitale de l’Art nouveau. L’enthousiasme avec lequel les Lettons ont adopté l’Art nouveau a fait de leur capitale une sœur de Vienne et de Bruxelles. Deux architectes se sont particulièrement illustrés sur les bords de la Daugava : Konstantins Peksens et Mikhaïl Eisenstein, le père du cinéaste soviétique. L’appartement du premier, où est aménagé un musée de l’Art nouveau, est l’une des étapes obligées de la visite. Accompagné par un guide francophone privé, on repère assez vite les édifices de ce style à l’ornementation volontiers labile et profuse. Étant entendu qu’il y a des nuances. La période postcommuniste a vu la réhabilitation de ce patrimoine qui, comme d’autres, rend manifeste l’ancrage européen de la Lettonie.
En option - Riga insolite : le marché central et le quartier bohème de Spikeri.
L’hiver interdit-il le bord de la mer ? Absolument pas. Une brève liaison ferroviaire permet de rallier la riviera balte, un peu à l’ouest de la capitale. La réputation de villégiature balnéaire de Jumala remonte au Premier Empire, lorsque les officiers des armées du tsar venaient y récupérer de leurs empoignades avec celles de Napoléon. La bonne société a pris la suite et l’ensemble de maisons de bois fin XIXe début XXe est tout à fait délicieux, varié, coloré. Il n’est en outre pas très concentré, préservant une atmosphère campagne sur mer des plus agréables. On se laisse bercer de romantisme nordique.
Au programme - Un concert d’orgue à la cathédrale. Avec la voix humaine, l’orgue est sans doute le plus adéquat moyen de faire de la musique dans une église. Il se joue entre la première et l’espace sonore ouvert par l’instrument un drame proprement religieux. N’en déplaise à des pans entiers de musique sacrée. Cependant, le répertoire de l’orgue est aussi profane, naturellement. Quel que soit le programme, le grand orgue du Rigas Doms vous fait vivre une époustouflante expérience acoustique.
Transfert privé jusqu'à Tallinn. Installation pour deux nuits contre le mur de la vieille ville, dans un très bel assemblage d’édifices historiques. L’aménagement est d’un impeccable classicisme, lequel équilibre éléments anciens et contemporains avec beaucoup de précision et d’élégance. Le confort est partout et dans tous les détails. Au restaurant, le chef a les idées larges et la spatule exacte. Quant au spa, il est de premier ordre et invite à la renaissance que suggère la période.
Au programme - Le marché de Noël. En compagnie d’un guide francophone privé, vous partez à la découverte de ce songe éveillé qu’est le marché de la vieille place de l’Hôtel de Ville. La neige – pourvu qu’il neige ! – couvre les toits des kiosques, les lumières scintillent et lui donnent un ton rose, la brume romantise, on se coudoie gentiment. À l’étalage, le plus charmant de l’artisanat estonien. Et les meilleurs produits de bouche. Pour se réchauffer, on serre fort (et on fait remplir au besoin) son gobelet de vin chaud. Ainsi mis dans d’excellentes dispositions, il sera temps d’un dîner de réveillon au restaurant. Table choisie autant pour la qualité de son atmosphère que pour celle de sa cuisine. Car il s’agit de sauter le pas dans les règles.
Pour se relancer dans l’existence au seuil d’une année nouvelle, la journée peut être consacrée au quartier Noblessner, par exemple. Ce chantier naval a été fondé en 1912, en vue de construire des sous-marins. Pendant la période soviétique, on y entretenait les dragueurs de mines de la flotte de la Baltique, ainsi que des baleiniers. La chute d’activité dans les années 2000 a permis d’initier une remarquable conversion culturelle des installations, dont l’architecture appartient indubitablement au patrimoine estonien. Le périmètre est désormais le rendez-vous des créatifs et des amateurs d’art. Et puisque l’Estonie participe au concert des nations dans le monde brassicole, poussez au passage la porte de la brasserie Pohjala, cador de la craft beer ! Après ça, les food trucks de Kalamaja seront une évidence.
En option - Sauna sur la baie de Tallinn.
Transfert privé à l’aéroport et vol retour direct.
