À l'arrivée, accueil personnalisé à la passerelle de l'avion par un représentant des services de l'aéroport et accès prioritaire aux formalités d'entrée dans le pays. Puis, rencontre avec notre représentant local, transfert privé et installation pour deux nuits à l'ouest du centre-ville. La décoration et la philosophie de l'hôtel sont directement inspirées de l'univers de Karen Blixen dont le roman La ferme africaine, basé sur sa propre vie, est devenu célèbre grâce au film Out of Africa. Immergés dans un luxuriant jardin, les cottages reprennent les couleurs et motifs de l'ancienne maison de l'écrivaine. Un esprit résolument "savane" combiné à un mobilier et des matériaux sélectionnés avec soin évoquant les cottages anglo-saxons. On apprécie l'ambiance cosy et chaleureuse qui règne dans le salon privé, parquet sombre et feu de cheminée aidant. La terrasse du café permet de se détendre parmi les bougainvilliers et frangipaniers autour desquels oiseaux et papillons aiment batifoler.
Nairobi ne date pas d'hier, mais presque. Fondée il y a un peu plus de cent ans par les colons anglais, elle a réussi l'exploit de devenir, dans cet intervalle, la plus grande ville d'Afrique de l'Est. Plantée çà et là de gratte-ciels, tiraillée entre une approche moderne et le capharnaüm ambiant, c'est une mosaïque de peuples et de cultures. Elle est à vivre plutôt qu'à regarder. Cela tombe bien.
Au programme - Nairobi dans les pas d'une locale. On dit que, dans la capitale, il faut se laisser porter. Par qui, par quoi ? Expatriée francophone de notre connaissance, votre "amie" du jour vous montre la voie. Le programme ? Il n'y en a pas. Ou plutôt : il s'improvise au gré de vos affinités, du calendrier local et du carnet d'adresses (fourni) de votre accompagnatrice. À ses côtés, on goûte des choses que l'on n'aurait pas imaginées, on pousse des portes que l'on n'aurait probablement jamais repérées. Pas de doute : la spontanéité a du bon, surtout quand on est aussi bien accompagné.
À voir, à faire - La maison-musée de Karen Blixen, à un petit kilomètre de votre hôtel. Dans ce dernier, vous avez déjà touché du doigt l'atmosphère kenyane restituée par l'auteure. Ne reste plus qu'à vous plonger corps et âme dans la véritable maison de la baronne, transformée en un musée aussi instructif que passionnant.
Transfert privé vers l'aéroport et vol pour le Masai Mara en avion-taxi. Le Cessna Caravan est l'image même que l'on se faisait des vols domestiques en coucou, son ombre glissant sur un paysage ouvert et doucement vallonné. Terre masaï, le Mara n'est pas un parc comme les autres. Ses paysages grandioses, typiques de la région, déroulent à perte de vue, une savane tachetée d’acacias et de buissons où paissent les herbivores. Un spectacle merveilleux, notamment au coucher du soleil.
Installation pour deux nuits dans un petit camp de brousse situé à l'orée de la mythique réserve. Si, naturellement, la nature y occupe une place centrale, on trouve dans sa tente tout le confort nécessaire pour se reposer entre deux safaris. Le cadre est soigné, sobre mais égayé par les couleurs vives des tissus masaï traditionnels. La tente lounge commune arbore elle le plus pur style safari, de jolis tapis rétro et des éléments de décoration rappelant l'époque coloniale. Le matin, l'English Breakfast est de rigueur et s'accompagne de fruits de saison. Le soir, après le coucher du soleil, entrée-plat-dessert pour se remettre de ses émotions. On bénéficie sur place de services de haut niveau et notamment d'un majordome assigné à chaque tente – le camp n'en abrite que huit. Quant à l'électricité, fournie par énergie solaire, elle est disponible 24h/24 – une aubaine en plein bush.
Au programme - Un jour complet pour profiter de safaris dans cette réserve mythique. Tous les grands mammifères africains sont ici présents, particulièrement à la période de la grande migration, mouvement naturel millénaire qui fait se déplacer des millions de gnous, zèbres et autres antilopes du Serengeti au Masai Mara, et inversement. Devant l'objectif : des collines surpeuplées et un nombre impressionnant de félins. Gazelles, bubales, damalisques, élands paissent également ici en liberté, ce qui fait l’affaire de leurs prédateurs : les fauves de toutes catégories se font fort de rappeler que la nature est cruelle à qui ne court pas plus vite qu’eux. Hyènes, chacals, vautours, marabouts font ensuite leur travail, effaçant toute trace de combat. Quant à l’éléphant, il fend dans toute sa grandeur ce tableau africain, indifférent aux considérations des masses. En toute saison, le Masai Mara révèle un écosystème complet, vivant, foisonnant et les souvenirs glanés à travers la fenêtre ou le toit ouvrant du 4x4 imprimeront longtemps la mémoire.
Transfert privé pour le point de départ d'une grande aventure à pied de quatre jours. Celle-ci vous emporte des hauteurs jusqu'au fond de la vallée du Rift. D'ouest en est, invariablement. La première journée de marche commence tranquillement avec une douce promenade. Bientôt, vous faites la rencontre des guides masaï qui supervisent la caravane d'ânes en charge des équipements et des bagages. Cette troupe assemblée, reprise de la marche à travers un paysage vallonné jusqu'à atteindre la vallée d'Ol Lasur. Les chants masaï et bruits de bétail s'estompent progressivement tandis que le sentier glisse dans une épaisse forêt tropicale indigène. À Naimina Enkiyio (la "forêt de l'enfant perdu"), figuiers géants et lianes noueuses se penchent au-dessus des têtes ; singes colobes et oiseaux multicolores dégringolent dans les branches. Au sol, on distingue à peine la voie à suivre mais le guide masaï adopte une démarche sûre, alors on lui emboîte le pas. La lumière qui filtre à travers la canopée est providentielle, l'air a un parfum sacré. On ne s'étonne guère d'apprendre que cette zone est utilisée pour les rites d'initiation des occupants ancestraux de ces lieux.
À l'arrivée au camp blotti dans la vallée, vous êtes accueillis par des boissons fraîches puis escortés jusqu'à votre tente. Draps en coton, douches chaudes, toilettes sèches : les aménagements sont simples mais de bon confort. Après un dîner convivial, le groupe migre autour du feu de camp. Ainsi que le veut la coutume, des histoires sont échangées à la lueur des flammes, sous un plafond étoilé. De retour dans la tente, on est agréablement surpris de découvrir qu'une bouillotte chaude a été glissée au fond du lit.
Après une bonne nuit de sommeil, départ sans se presser en milieu de matinée. L'objectif de ces premières heures ? Gravir les collines jusqu'au sommet d'Oltyiani, le point culminant de la Loita. Cette première portion de marche (2-3h) est exigeante, dénivelé oblige, mais récompensée par un point de vue renversant sur la vallée du Rift. En chemin, passage par la chute d'Oltyiani. Les cascades d'eau jaillissent de la végétation avant de glisser sur les parois rocheuses. L'occasion de se rafraîchir est trop belle. Plus tard, déjeuner panoramique avec vue sur la vallée. Après le repas, reprise de la marche pour une arrivée au camp vers 16-17h. À nouveau, les boissons fraîches vous attendent. Vite : (ré)investir la tente, se débarbouiller pour ne surtout pas manquer le rendez-vous avec le coucher de soleil.
Pendant que vous profitez d'un petit déjeuner solide, le camp est démonté, ses éléments chargés sur la caravane d'ânes. Les premières heures sont marquées par un terrain vallonné mêlant forêts et clairières. On se laisse surprendre à l'occasion par de jeunes masaï qui, drapés dans des shukas rouges, sont occupés à mener leur troupeau. Le long d'une ancienne piste de bétail, la descente se fait progressivement. À l'approche de l'escarpement de Ngurumans, le vent se lève, l'air devient plus sec et plus frais. Un aigle en vol stationnaire semble s'être donné pour mission de vous escorter jusqu'au campement.
Installation pour la nuit dans une zone dégagée depuis laquelle on profite de panoramas spectaculaires sur la vallée. Les plaines semblent s'étirer à l'infini, prêtes à se déverser dans les lacs Natron et Magadi. Passage à table. Tandis que vous savourez une cuisine de brousse bien méritée, les ânes, eux aussi, se reposent dans leur kraal (enclos à bétail).
Cette nouvelle journée signe le retour à la civilisation. Après le petit déjeuner, descente dans le Gregory Rift. En trois heures de marche, c'est l'équivalent de mille mètres de dénivelé qui sont parcourus. Au fur et à mesure de l'avancée, des éclats de civilisation du monde humain vous parviennent : voix, rires, agitation des marchés. Quelques enfants viennent d'ailleurs, curieux, à votre rencontre. Entre nostalgie des grands espaces silencieux et joie de renouer avec la chaleur humaine, les sentiments sont partagés. L'arrivée du chauffeur de votre prochaine adresse à Enkomongo coupe court à cette introspection.
Installation pour deux nuits à proximité du lac Magadi, dans la réserve d'Olkirimatian. Bâti sur un escarpement, le lodge bénéficie d'un superbe amphithéâtre naturel. Pour tirer au maximum profit de cet emplacement, les parties communes sont décomposées en deux zones. Un premier bâtiment en hauteur permet d'adopter un point de vue rêvé sur les environs. Un second espace est stratégiquement placé au bord d'un point d'eau et comprend une "hide" (cache). Non conscients d'être observés, les animaux viennent nombreux se désaltérer. Zèbres, léopards, girafes, lions, babouins, buffles ou encore hyènes peuvent ainsi être admirés. Les éléphants, bien sûr, sont aussi de la partie – quand ils ne sont pas en train de grignoter les tamariniers voisins. La piscine principale patiente non loin de là. "Principale" puisque chacune des six (seulement) villas est équipée de son propre bassin, installé sur une terrasse ouverte sur le Grand Rift. Difficile de résister à l'appel de l'extérieur donc, malgré les attraits évidents d'intérieurs – superbement – décorés à l'aide de matériaux naturels (bois, toile, chaume). Côté cuisine, le petit déjeuner est servi dans la partie haute (pour la vue sur la nature !), le dîner dans la partie basse (pour la vue sur les animaux !). On n'en oublie pas pour autant de se concentrer sur ce qu'il y a dans l'assiette, la qualité étant au rendez-vous. À la nuit tombée, on est raccompagné par un guard jusqu'à sa chambre : le domaine étant non clôturé, les animaux errent en liberté. Les savoir si proches est grisant.
Au programme - Avec une telle affluence faunique, le programme coule presque de source : repartir en safari semble une évidence. By day, by night : celui-ci se décline en plusieurs versions ici aussi. By foot ? C'est que l'on a pris goût à progresser à pied. Quatre jours dans la nature vous auront également appris à ne pas négliger les oiseaux. Cela tombe bien : votre lodge propose une sortie qui leur est dédiée. Une autre est consacrée aux babouins ; c'est rare, alors pourquoi ne pas en profiter ? Et puis, bien sûr, si les Masaï vous manquent – dieu qu'ils sont attachants –, aller faire de nouvelles rencontres dans les villages voisins est non seulement possible, mais encouragé. Et puis pêcher. Et descendre la rivière – l'une des seules boudées par les crocodiles – en bouée. Bref, pas d'ennui à l'horizon pour cette dernière journée.
Vol charter pour Nairobi puis vol international retour direct. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
