Les Hauts-de-France - De la baie de Somme à la Capitale des Flandres

Au programme - À la rencontre des phoques. La baie de Somme est un paysage horizontal, aux nuances indéfinies de gris et de bleu, composé d’eau, de vasières et de mollières, les fameux prés-salés. Un tel milieu offre aux oiseaux bien des avantages. Aussi, hérons, aigrettes, spatules, bécasseaux, canard, sarcelles, pour ne citer que les plus fréquents, s’y nourrissent-ils nombreux. Ainsi font aussi veaux marins et phoques gris. Ce qui parle en faveur de la bonne santé des eaux. Ces pinnipèdes dodus et sympathiques sont l’objectif principal de la sortie pédestre que vous effectuez en privé avec un guide naturaliste.
En option - Traversée de la baie de Somme.
Route pour La Madelaine-sous-Montreuil. Nuit dans la vallée de la Canche. L’hôtel pourrait sembler l’antithèse du précédent : architecture vernaculaire, insertions contemporaines et grandes vagues de nature hirsute. Les équipements d’autrefois disputent encore l’intérieur à un design contemporain pointu. Pourtant, comme la veille (bien qu’avec d’autres moyens), c’est un petit miracle d’équilibre et de confort franc jeu. La plus belle sophistication, au fond. Au restaurant officie un chef aux idées nettes et à la technique limpide : Alexandre Gauthier. La création culinaire est bien servie. La salle à manger n’étant pas un simple cadre, mais l’un des rouages du dispositif sensoriel.
Déjà prévue - La réservation d'une table au restaurant étoilé de l’hôtel.

Déjà prévues - Vos entrées pour le Louvre-Lens. Installé sur le site de l’ancienne fosse Théodore Barrois de la Compagnie des mines, le Louvre-Lens n’est pas un Louvre de province, mais un partenariat culturel ambitieux. Dans lequel la part du Pas-de-Calais n’est ni négligeable ni subordonnée. Les œuvres issues des collections du Louvre entrent dans les projets originaux et des expositions autonomes sont organisées régulièrement. Quelle que soit la fréquentation que l’on peut avoir du musée parisien, il n’est donc pas du tout redondant de visiter le Louvre-Lens.
Route pour Lille. Nuit dans le vieux centre. L’hôtel particulier date de 1736. La transformation en hôtel moderne a su mettre à profit les structures anciennes : volumes, huisseries, lambrisserie, etc. La transition avec les éléments contemporains est accomplie de façon fine, mais déterminée. Pas de demi-mesure ; formes, couleurs, matières, des glissements esthétiques tout schuss. Le confort s’augmente notablement de ce bel effort. Et les salles à manger en sont une splendide illustration. La cuisine d’Alexandre Miquel y trouve une dropping zone à sa mesure. Les saisons et des producteurs de confiance apportent les ingrédients. Sur cette base saine, le savoir-faire du chef exprime finesse, tonus gustatif et sensibilité chromatique.