À l'arrivée, transfert privé pour Alajuela, dans la Vallée Centrale, à une dizaine de kilomètres de la capitale, et installation pour la nuit au sein d'un charmant ensemble contemporain bâti dans un style colonial, perché sur une colline. Les chambres y sont spacieuses et confortables. Depuis les hauteurs, on jouit d'une jolie vue sur le volcan Poas, la vallée et la ville de San José. En prime, le réveil s'effectue au cœur des plantations de café, qu'il est d'ailleurs possible d'arpenter grâce à un agréable sentier partant de l'hôtel.
Au programme - Visite d'une plantation, en privé. L'or du Costa Rica, c'est le café, introduit au XIXe siècle et rapidement devenu l'une des premières ressources du pays. Dans la Vallée Centrale, la floraison a lieu neuf jours après les premières précipitations du printemps. Vous avez rendez-vous dans une ferme locale où, du grain à la tasse, tout le processus de fabrication est expliqué et décortiqué devant vos yeux – plantation, torréfaction, récolte, séchage... et dégustation. Au menu, plusieurs variantes de ce précieux café récolté sur les flancs du volcan Poas et élu meilleur café du monde à plusieurs reprises. Vous pourrez également flâner librement dans la serre, le jardin de bonzaï ou le potager hydroponique.
Prise en charge de la voiture de location et route vers le parc national du volcan Arenal près duquel vous vous installez pour deux nuits au sein d'un lodge bien pensé, à la jolie décoration contemporaine. De grandes baies vitrées ouvrent votre chambre sur l'extérieur et votre terrasse privée. De là, la vue sur le volcan et la forêt est absolument magnifique. De quoi poursuivre l'expérience de l'observation, même au retour d'une balade. Autour du lodge, la nature est reine et s’étend sur 27 hectares de réserve privée. À deux pas se trouvent les ponts suspendus qui semblent flotter au-dessus de la canopée. À tout moment, vous pouvez tomber nez à nez avec les autres habitants des lieux : coatis, singes, paresseux…
Le "colosse Arenal", comme il est surnommé par les locaux, a pendant longtemps trompé son monde en se présentant comme une simple montagne. Son réveil n’en fut que plus spectaculaire lors de l'éruption dévastatrice de 1968. Il n’a depuis jamais cessé son activité volcanique mais s'est quelque peu assagi. Aujourd'hui, il offre, outre son magnifique volcan et la richesse écologique de sa flore, des sources d’eau chaude à 38°C et un lac de 85 km², idéal pour les sports nautiques.
Au programme - Détente aux sources de Kurú. Une marche rapide à travers la jungle suffit à rejoindre un petit paradis perdu, aux piscines naturelles alléchantes. On s'immerge à loisir dans les eaux cristallines profitant d'un agréable moment de détente sur fond de clapotis méditatif et entouré par ce vert apaisant si caractéristique de la région du volcan Arenal.
En option - Rencontre avec les paresseux, en privé.
Au programme - Balade au fil des ponts suspendus. Le niveau supérieur des cimes de la forêt dense et humide du Costa Rica est la partie la plus exposée au rayonnement solaire et protège, par conséquent, une très riche biodiversité. Vous l'explorez depuis les sentiers de la réserve privée et les ponts pénétrant au sein de la forêt tropicale, profitant de vues imprenables sur le volcan-vedette des environs.
On prend ensuite la route de Caño Negro.
À ne pas manquer, en chemin - Le parc national du volcan Tenorio (billets déjà prévus). On y chemine sur l’un des plus beaux sentiers du pays entre jungle, cascades et sources naturelles d’eau chaude. On y découvre le fameux río Celeste, qui prend naissance au point de rencontre de deux rivières, traverse des sources chaudes volcaniques, avant de former une magnifique cascade. Il est réputé pour son irréelle couleur bleu turquoise, due aux minéraux et contrastant avec le vert intense de la végétation tropicale. Selon les croyances, c'est ici que Dieu, après avoir peint le ciel, aurait lavé ses pinceaux.
À l'arrivée à Caño Negro, installation pour deux nuits au sein d'un camp de glamping organisé autour d'un point d'eau. Votre "tente" ne mesure pas moins de 50 m² ! Une superficie qui permet d'accueillir un lit XXL encadré de jolis luminaires, un canapé, une salle de bains avec double évier en pierre... À l'extérieur, à votre disposition exclusive, se trouvent également une baignoire, une douche et un hamac promettant de délicieuses siestes. Avec tout cela, peu de risque que vous souhaitiez sortir. Manquer les espaces communs serait pourtant dommage : le restaurant, ouvert sur la nature, sert une cuisine aux accents locaux préparée à base d'ingrédients sourcés au plus près. Et en soirée, on peut rejoindre le lounge pour un cocktail ou les braseros pour débriefer au coin du feu.
Caño Negro est un "refuge national de vie sauvage" créé pour préserver le río Frío et son écosystème marécageux. La région, éloignée des itinéraires touristiques classiques, constitue un véritable sanctuaire pour la faune et la flore et un lieu de passage pour de nombreux oiseaux migrateurs. Votre camp se trouvant en pleine nature, c'est cette dernière qui orchestre le programme de la journée. Balades pour observer les oiseaux, virée en bateau sur le río Frío, promenade à cheval, cours de cuisine...
Route jusqu'à la frontière nicaraguayenne que l'on passe à Peñas Blancas. On y laisse le véhicule pour en récupérer un nouveau qui nous mène rapidement du côté de San Juan del Sur, sur la côte pacifique du Nicaragua. On pose ses valises pour trois nuits dans un refuge enchanteur, blotti dans les collines et baigné d'une nature généreuse. Vous avez à votre disposition une chambre élégante arborant des tons naturels et des meubles en bois massif. En contrebas, deux grandes piscines extérieures invitent à un plongeon rafraîchissant – on ne se trouve cependant qu'à quelques minutes des rivages scintillants de l'océan. Autour de l'hôtel, plus de vingt kilomètres de sentiers de randonnée pédestre et d'équitation présentent d'infinies possibilités d'explorer la nature environnante et d'observer la faune. Quant au restaurant, en plein air, il propose une cuisine farm-to-table mettant à l'honneur les ingrédients locaux.
Vous avez tout le temps nécessaire pour apprivoiser la région de San Juan del Sur, spot de surf et de pêche posé sur une jolie baie face au Pacifique. Sur les hauteurs, le Christ immaculé semble rassurant, protecteur. Dans les rues, une atmosphère festive et conviviale de station balnéaire, de multiples restaurants, bars, boutiques et discothèques. Autour, ce sont les montagnes et une végétation tropicale riche qui ne demandent qu’à être explorées.
Au programme - Rencontre avec les tortues marines, en privé. À une vingtaine de kilomètres au sud de San Juan se trouve la réserve naturelle Vida Silvestre Punta La Flor qui se consacre en grande partie à la protection des tortues. En effet, sur la plage de La Flor a lieu chaque année (entre juin et février) l'éclosion de milliers d'œufs desquels sortent, adorablement gauches, les bébés dont le premier réflexe est de filer vers l'océan. Un moment suspendu que l'on observe plus facilement à la tombée de la nuit – la plus grande discrétion est, bien sûr, de mise.
À voir, à faire - Surfer, bien sûr, ou poser sa serviette sur la playa Marsella ; caboter en voilier dans la baie ; observer le coucher de soleil, un verre à la main ; arpenter les allées du marché, très animé, et goûter un plat 100 % local ; monter jusqu’au Christ pour se délecter de l’un des meilleurs points de vue sur la baie ; profiter des nuits animées de San Juan.
Route jusqu’à Rivas où l'on embarque sur un ferry en direction de l’île d’Ometepe, baignée par les eaux du lac Cocibolca. Installation pour deux nuits dans un hôtel accueillant et tout en simplicité, posé au bord de l'eau. Les hamacs, à deux pas de la plage, et le jus de fruit frais qui vous reçoivent annoncent la couleur. Votre chambre permet de profiter, depuis sa terrasse, d'une jolie vue sur le lac et d'un grand calme – l'établissement ne peut accueillir qu'une poignée de visiteurs. L'atmosphère, chaleureuse, donne l'impression de séjourner chez un ami de longue date. Les journées s'écoulent, paisibles, au rythme des choix (cornéliens) qui s'offrent aux hôtes : enfiler son maillot de bain et lézarder sur le sable chaud, partir à l'assaut des sentiers de randonnées et explorer les environs, luxuriants, à pied ou bien grimper sur un cheval ou un vélo et voir tout cela d'un autre angle.
En option - Sortie en kayak autour de l'île, en privé.
Il règne une délicieuse douceur de vivre sur Ometepe, l’île aux volcans jumeaux. En langue nahuatl, son nom signifie d'ailleurs « deux (ome) montagnes (tepetl) ».
Au programme - Ascension du volcan Maderas, en privé. De ses 1394 mètres d'altitude, le volcan Maderas surplombe le sud de l'île, couvert de forêt tropicale. On emprunte des sentiers tortueux jusqu'au belvédère, accompagné par les singes hurleurs et les oiseaux. Une fois au sommet, au terme d'une randonnée exigeante, on se retrouve au-dessus d'une surprenante lagune. Et quelle vue...
À vivre, à faire - Se baigner à Ojo de Agua, une piscine naturelle d’origine volcanique qui, selon la légende, aurait des vertus rajeunissantes ; emprunter les sentiers autour de la lagune de Charco Verde et y observer tortues, crocodiles, singes et oiseaux aquatiques ; visiter la finca El Porvenir, une ferme biologique collective ; partir à la recherche des pétroglyphes cachés dans la forêt dense ; parcourir en kayak les eaux du fleuve Istian ; admirer le coucher de soleil depuis la Punta Jesús María, point le plus à l’ouest de l’île et, plus tard, se laisser hypnotiser par le ciel étoilé.
Nouvelle traversée pour Rivas puis route vers le nord en direction de Granada où l'on s'installe pour deux nuits après avoir rendu la voiture de location. Votre nouveau lieu de villégiature est un petit hôtel résolument intimiste – sept chambres – situé tout près de la plaza Colón et de la cathédrale. Il occupe une maison coloniale aux murs colorés, s'organisant autour d'un patio arboré où murmure une jolie fontaine. Les chambres sont spacieuses, avec une belle hauteur sous plafond et une décoration sobre, d'inspiration coloniale. On aime beaucoup la terrasse du restaurant donnant sur le patio, où l'on prend un grand plaisir à déguster, au calme, un bon petit déjeuner local avant d'aller explorer le centre historique, littéralement à deux pas.
Elle est belle et pleine d’histoire, vibrante et paisible à la fois. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Granada est une véritable perle d’architecture coloniale, que le Nicaragua affiche fièrement face aux célèbres cités des pays voisins. Partout, on ressent la force du passé, le témoignage de l'occupation espagnole et la présence des artistes qui y ont élu domicile au fil des siècles. Le tout sur la rive de l’un des plus grands lacs d’Amérique latine, entouré de volcans millénaires.
Au programme - Une visite guidée de Granada, à la découverte des essentiels de la « Gran Sultana » : les églises Xalteva et de la Merced, le couvent San Francisco, la cathédrale, le marché et le parc. Vous vous éloignez également du centre le temps de percer les secrets de la gare et du Fort de la Pólvora.
À voir, à faire - Goûter le vigorón granadino, un plat typique de Granada, à base de manioc, porc frit et salade de chou râpé, servi sur une feuille de bananier ; se frotter à l’animation de la Calzada, rue très animée du centre, à deux pas de la cathédrale.
En option - Une soirée au cœur des Isletas, en privé.
Transfert privé pour l'aéroport et vol pour Panama City. Nouveau transfert et installation pour deux nuits dans le centre de la capitale. La décoration est élégante et moderne, le restaurant réputé – on aura hâte de prendre son petit déjeuner – et le spa une véritable bénédiction.
Panama City passe pour l’une des capitales les plus cosmopolites d’Amérique Centrale et représente un indéniable carrefour culturel, économique et naturel. Au-delà de son inflation urbaine frénétique rappelant la skyline de Miami, la ville possède encore son lot de vieilles églises, de pavés et de pierres coloniales. S’il ne fallait mentionner qu’eux, le quartier historique et romantique de Casco Viejo, qui rappelle La Havane, et le secteur du canal, prouesse de l’ingénierie mondiale, donnent le ton de cette capitale aux étonnants contrastes.
À voir, à faire - Les échoppes et les marchés du quartier de Santa Ana ; le musée et les vestiges de Panama Viejo ; prendre un verre sur la place Bolivar ; arpenter le bariolé Biomuseo ; aller passer quelques heures sur l'île de Taboga ou "l'île aux fleurs", au large de Panama City.
Au programme - Journée dans le parc national de Chagres, en privé, à quelque 60 kilomètres et 45 minutes de pirogue de la capitale. Là, au cœur de paysages sauvages, vivent les Embera Puru, communauté qui nous ouvre les portes de son village et de sa culture le temps d'une journée. Il s'agit d'un monde perché sur pilotis ayant une immense connaissance de la jungle et des plantes médicinales ; un monde où l'on se transmet de génération en génération l'art du tatouage, de l'artisanat, de la musique, de la danse. On échange sur tout cela très librement, on se promène, on déjeune de poisson et bananes plantains, et l'on peut même faire trempette dans la rivière San Juan de Pequení.
Transfert privé jusqu'à l'aéroport et vol rapide pour l'Isla Colón, dans l'archipel de Bocas del Toro. À l'arrivée, nouveau transfert privé et installation pour trois nuits au sein d'un véritable refuge tropical, un petit hôtel d'une dizaine de chambres s'alignant le long d'une piscine prometteuse. Les intérieurs font la part belle aux matériaux naturels (bois, paille) et aux tons clairs. De retour en extérieur, les transats disposés autour du bassin sont une invitation que l'on ne tarde pas à saisir, à moins que l'on ne préfère gagner la plage, à quelques mètres de là. Un seul impératif : revenir à l'heure des repas pour goûter à la table de l'hôtel.
Bocas del Toro est un archipel de rêve à l'atmosphère afro caribéenne flottant tout près de la frontière avec le Costa Rica. On trouve dans ces îles à la végétation dense des mangroves, des coraux rouges, des tortues géantes, des paresseux et des dauphins. Isla Colón est l’île principale de l'archipel, d'où l'on rallie aisément les autres – Isla Bastimentos et son parc marin, Isla Caranero ou l'île San Cristobal, habitée par les indiens Ngobë-Bugle.
À vivre - Vous enfoncer dans l'épaisse végétation tropicale pour une séance de yoga au calme du petit matin ; louer des vélos et longer la côte en admirant les surfeurs à l'œuvre ; louer une planche de surf et dompter les vagues vous-même ; déjeuner de crevettes grillées et frites de banane plantain ; rejoindre la piscine pour la dernière baignade de la journée avant de regarder le soleil se coucher sur l'océan...
Transfert privé pour Panama City et installation pour une dernière nuit dans une maison en pierre à l'architecture coloniale. Elle jouit d'une situation idyllique en plein cœur du quartier historique de la capitale. Tableaux, antiquités et objets d’artisanat local agrémentent les chambres décorées de façon singulière et avec goût. Dans la vôtre vous attend un café produit en biodynamie dans la région de Boquete, un avant-goût de la sélection proposée au salon de thé de l’établissement. Un charmant patio végétalisé accueille la terrasse du restaurant. Le clou du spectacle ? Un bain à remous posé sur le roofotp de l’hôtel, idéal pour profiter de belles vues sur le Casco Viejo.
Au programme - Sortie le long du mythique Canal de Panama, en privé. Le canal de Panama, qui relie océans Pacifique et Atlantique, joue un rôle majeur dans le commerce maritime, permettant chaque jour à une quarantaine de bateaux de plaisance ou navires de commerce d'éviter de faire le tour de l'Amérique du Sud. Il est constitué de trois lacs artificiels (les lacs Miraflores et Gatún, plus le lac Alajuela, qui sert de réservoir d'eau), de trois ensembles d'écluses et de canaux aménagés. En compagnie d'un guide, on profite d’abord du point de vue offert par l’écluse de Miraflores où, depuis une plateforme, on comprend mieux l’extrême complexité de la régulation du trafic et des manœuvres réalisées au centimètre près. Escale ensuite au village de Gamboa qui retrace l'épopée de la construction. Celui-ci abrite des maisons coloniales des années 30 donnant à ce lieu un charmant caractère désuet. La navigation reprend sur le lac Gatún, créé artificiellement lors des travaux de construction par un barrage sur la rivière Chagres et qui forme aujourd’hui une grande partie du canal. L'occasion peut-être de croiser un porte-conteneurs ou un bateau de croisière à la manœuvre.
En fin de journée, transfert privé pour l'aéroport et vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
