Idée voyage 100% personnalisable
Chine - Pékin - Lhassa - Tsetang - Gyantse - Shigatse
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Transfert avec un guide francophone. Installation pour trois nuits dans l’ancien hutong Yanle, dont l’origine est pluri-centenaire. On se trouve donc dans ce qui reste du vieux Pékin. Dans le siheyuan - la demeure - les bâtiments sont classiquement disposés autour d’une cour carrée. Tons gris, comme de juste. L’ensemble a été joliment restauré. Votre grande chambre est bien équipée et confortable. Elle associe motifs traditionnels et traits allogènes, mais l’atmosphère en demeure bien pékinoise. Aux heures favorables, il est tout à fait agréable de se tenir dans la cour ou sur la terrasse rooftop (d’altitude modérée). Sur place, un restaurant : cuisine chinoise, on s’y met sans attendre. Et un bar. Pour les balades dans le quartier, l’établissement loue des vélos.
En option - Le temple du Ciel, direct.
Au programme - La place Tian’anmen et la Cité interdite. La très vaste esplanade désoriente un peu. Voyons, il y a la porte de la Paix céleste, le mausolée de Mao, le monument aux Héros du Peuple, mais il est bon que le guide francophone privé rappelle les grands évènements qui se sont déroulés là : mouvement du 4 mai 1919 ; proclamation de la République populaire, 1er octobre 1949 ; lancement de la Révolution culturelle, 18 août 1966. Et d’autres, et non des moindres. Les masses, que l’on mobilise, ou qui se mobilisent, se rassemblent place Tian’anmen. La Cité interdite ne l’est plus. L’ancien palais des empereurs est désormais un musée, dont la fonction est de rappeler la grandeur de la civilisation chinoise. Par l’ampleur, la noblesse, la consistance de la conception, la splendeur des collections, il y parvient sans peine. Centre névralgique des empires Ming et Qing, mais aussi monde en soi, c’est une réalisation dont il est difficile de prendre la pleine mesure. Elle conserve une large part de mystère, dont elle offre la virtualité à l’imagination des visiteurs.
En option - Canard laqué pékinois.
Au programme - La Grande Muraille à Mutianyu. Avec un chauffeur, virée à la Grande Muraille. 70 kilomètres - 140 lis - au nord-ouest de Pékin, le tronçon de Mutianyu est l’un des mieux construits et conservés (accès facile en télécabine). Dans sa forme actuelle, il date du XVIe siècle, dynastie Ming. Une fois monté au créneau, on se promène ; des tours de guet, on observe les alentours moutonnants et le dense couvert forestier, propice sans doute aux infiltrations barbares. Pas d’invasion à craindre aujourd’hui ; on peut donc rentrer, en empruntant, sur un chariot à roulettes, un long toboggan. On aura remarqué que les ingénieurs qui l’on conçue ont crénelé la muraille vers l’extérieur, mais encore vers l’intérieur. D’ici à penser que les barrières de sécurité concernent ceux qu’elles protègent autant que ceux dont elles protègent !
Transfert à l’aéroport. Vol pour Lhassa, 3650 m. Transfert. Installation pour trois nuits dans un hôtel qui regarde la Potala. Et semble y puiser un partie de son inspiration. Vous y trouvez en effet comme une revue de l’artisanat d’art tibétain, à commencer par un très beau travail du bois, la dinanderie, le tissage. Cela donne un ton. Une esthétique. Les chambres sont bien équipées, et confortables. L’équilibre entre tradition et équipement moderne tient. Un plancher soigneusement entretenu est, soit dit en passant, le plus agréable sol possible. Les tons sont naturels (dans les parties communes, la palette s’émancipe). Le restaurant maison prépare une cuisine d’abord tibétaine ; savoureuse occasion d’essayer par exemple une fameuse saucisse de yak ou le tartare tibétain.
Au programme - Le Potala, en privé. Les deux éléments principaux de la célébrissime forteresse qui domine Lhassa sont le palais blanc et le palais rouge. Les dalaï-lamas habitaient le premier, lequel abritait aussi les organes civils du gouvernement. Le second, dédale de chapelles et de bibliothèques, était dévolu aux activités religieuses. En dépit des avanies, le Potala abrite encore des merveilles artistiques. Des tankas admirables notamment. La visite de ce chef-d’œuvre d’architecture himalayenne est particulièrement émouvante et invite, autant que le palais de Versailles, à une méditation sur la politique, les arts et le sacré. Dans les pas des pèlerins, on se rend sur le mont Chakpori (où fut établie une importante école monastique de médecine traditionnelle) pour admirer des sculptures polychromes anciennes. Quant au Norbulingka, c’est un complexe de jardins, de palais et de temples, dont la construction a commencé en 1751. Le domaine a servi de résidence d’été aux dalaï-lamas jusqu’au départ de Tenzin Gyatso en 1959. Bassins, bosquets, vergers : l’endroit le plus agréable de Lhassa. Un guide anglophone accompagne la journée.
Au programme - Le Jokhang, en privé. Premier temple bouddhiste établi au Tibet, le Jokhang est un pèlerinage majeur. Il abrite un Jowo Sakyamuni, statue en bronze doré du Bouddha adolescent. Laquelle fut apportée par l’une des épouses du roi Songtsen Gampo : soit la Chinoise Wencheng, soit la Népalaise Bhrikuti, cofondatrices du monastère au VIIe siècle. On rencontre ensuite des nonnes bouddhistes à la main verte, à en juger par le ravissant fleurissement de leur couvent. Elles tiennent un petit restaurant, où il fait bon boire le thé en dégustant des momo, les ravioles tibétaines. Bien réconforté, in va au monastère de Séra, XVe siècle, faculté gelugpa de renom. Les moines y pratiquent encore une disputatio, qui ne peut manquer de faire penser à celle qui avait cours dans les universités médiévales en Europe. Un guide anglophone accompagne la journée.
Transfert à Tsetang, 3100 m. À 160 km au sud-est de Lhassa, dans la haute vallée du Yarlung Tsangpo / Brahmapoutre, cette ville est l’ancienne capitale de la dynastie Yarlung - du IIe siècle avant JC au IXe après - sous laquelle eurent donc lieu les premiers contacts entre le Tibet et le bouddhisme. Au cours de ce voyage aux origine de l’État, on visite en particulier le Yumbu Lhakhang, résidence royale, puis monastère gelugpa ; mis à mal par la Révolution culturelle, il a été relevé dans les années 1980. On voit aussi le vénérable monastère Tradruk, qui possède, entre autres trésors, un tanka que la princesse Wencheng aurait, de ses propres mains, brodé de perles.
Installation pour deux nuits dans un établissement moderne. Le style est sino-international avec ornementation tibétaine. Au demeurant, ce n’est pas mal fait. Les chambres sont convenablement équipées et confortables. Le petit déjeuner est servi sur place.
Au programme - Grottes de méditation et monastère de Samyé. Les visites d’aujourd’hui tournent autour de l’une des racines du bouddhisme tibétain : Padmasambhava. Ce guru pakistanais, appelé au Tibet par le roi Trisong Detsen vers 750, aurait fait traduire les écritures bouddhiques en tibétain. Il aurait aussi médité dans l’une des grottes que l’on visite. Où des moines se retirent encore afin de se disposer à la compassion. Samyé aurait été fondé par Padmasambhava. C’est la maison-mère de l’école tantrique nyingma. Il est construit en forme de mandala, une représentation du cosmos dont le temple principal - figurant le mont mythique Meru - est l’axe. Dans cet édifice remarquable, les styles indien, tibétain et chinois se superposent. À l’entrée, une stèle de Trisong Detsen proclame, l’année d’achèvement du temple, le bouddhisme religion d’État. C’est ici qu’il aurait été décidé que le Tibet suivrait la voie gradualiste indienne plutôt que l’illuminisme chan. Un guide anglophone privé accompagne la journée.
Transfert à Gyantse, 3977 m. On passe deux cols : Gampa-La, 4794 m, au-dessus des eaux bleues du lac Yamdrok-Tso, et Karo-La, 5020 m, d’où la vue est époustouflante sur le massif du Noijin Kangsang. Au passage, visite du monastère drukpa Ralung, fondé au XIIe siècle. Bonnets rouges. C’est le 18e abbé de Ralung, Ngawang Namgyal, qui, au XVIIe siècle, a jeté les bases de l’État du Bhoutan.
À Gyantse, les vieille rues qui sont au pied du dzong, la citadelle, valent une promenade. Nuit dans un hôtel moderne, dont le style tibétain ne se refuse pas le décorum. Les parties communes sont rutilantes. Les chambres sont plus raisonnables, bien équipées et confortables. Le petit déjeuner est servi sur place.
Avant de quitter Gyantse, on se rend au monastère de Palcho, où est le plus grand kumbum du pays. Ce stupa du XVe siècle, de style népalais, renferme 77 chapelles décorées d’un splendide ensemble de peintures murales. Le monastère possède aussi un mur à tanka, sur lequel des peintures monumentales sont exposées l’été.
Transfert à Shigatse, 3836 m. Nuit dans un établissement récent. La décoration a su raison garder, même si elle ne recule pas devant les couleurs cash et le bois sculpté néotraditionnel. Les chambres sont confortables et adornées chacune de peintures illustrant l’épopée tibéto-mongole du Roi Gesar. La carte du restaurant est éclectique, ce qui n’est pas un défaut. On trouve une agréable maison de thé sur le toit de l’établissement. Et puis, le service est tout à fait gentil.
Au programme - Visite du monastère de Tashilhunpo. C’est le premier dalaï-lama qui a fondé Tashilhunpo, en 1447. Les abbés en furent nommés panchen - grand érudit. La lignée de réincarnation des panchen-lamas commence avec le quinzième d’entre eux, au XVIIe siècle. Depuis, ils ont le deuxième rang dans la hiérarchie politico-religieuse tibétaine. Les œuvres d’art sacré conservées ici rivalisent bien souvent avec celles que l’on peut voir au Potala. On emprunte le lingkhor, le chemin dévotionnel, pour réaliser la circumambulation du monastère. Stop aussi sur un marché, pas envahi de produits manufacturés chinois, et dans un atelier de fabrication de tapis. Un guide anglophone privé accompagne la sortie.
En quittant Shigatse, visite aux vestiges du monastère de Narthang, fondé au XIIe siècle. C’est un lieu emblématique des convulsions politiques du XXe siècle : pendant la Révolution culturelle, les gardes rouges ont démantelé ce qui fut des lustres la principale imprimerie du canon bouddhique en tibétain. Le Petit Livre rouge a balayé un trésor de blocs xylographiques.
Transfert à Lhassa. Installation pour deux nuits dans l’hôtel d’arrivée.
Au programme - Drak Yerpa. La vallée de Yerpa, un peu au nord-est de Lhassa est chargée d’énergie spirituelle. Les premiers aménagements de grotte en vue de la méditation seraient prébouddhiques. Par la suite, ermitages, temples, couvents se sont multipliés. Toutes les phases de l’histoire du bouddhisme tibétain ont eu ici des échos. D’ailleurs, les légendes de fondation de la religion nationale y font étape. Et c’est aussi, avec ses arrière-plans de haute montagne, l’ample mouvement de la vallée, les chantournements du calcaire, les petits villages, les troupeaux de yaks, les monastères subsistant (ou neufs), un formidable paysage tibétain. L’un de ceux, sans aucun doute, pour lesquels on est venu. Un guide anglophone privé accompagne la journée.
Transfert à l’aéroport. Vol pour Pékin, puis vol de retour.
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Chaque jour, nos spécialistes composent des expériences personnalisées selon le profil, les envies et le budget de chaque voyageur. Ces passionnés façonnent des expériences relayées sur place par un réseau local de concierges et de contacts privilégiés. Modulables à l’envie, ces voyages à la carte s’accompagnent d’une vaste gamme de services haut de gamme (lounges, assistance 24/7, carnet de voyage, appli, wifi nomade, réservation de tables…).
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