Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs amoureux des contrastes. Pour celles et ceux qui veulent découvrir une Bolivie cosmopolite, ouverte au monde, aux affaires. Pour les voyageurs qui veulent s’immerger dans les communautés mennonites mais aussi japonaises, italiennes, arabes, allemandes, originaires de l’est de l’Europe, sikh, etc… de Santa Cruz… Pour ceux et celles qui, à l’aventure, préfèreront la sérénité d’une région, d’un état prospère et tourné vers l’avenir. Pour ceux et celles que les vestiges de l’évangélisation des jésuites au XVIIIème siècles passionnent et font rêver. Pour celles et ceux, donc, qui veulent aller de mission en mission, de bourgades en villages. Pour ceux et celles, donc, (bis), qui aiment les trésors d’architecture baroque.
Ce que l’on trouve en bolivie dans la région de l’Oriente et pas ailleurs.
Récapitulons : des sikhs, des italiens, des japonais, des allemands, des arabes, des estoniens, des ukrainiens, des russes orthodoxes… bref une vie véritablement cosmopolite à Santa Cruz – et donc lieux, restaurants, coutumes, cuisines éponymes… Un voyage en soi au cœur du voyage… Une douceur de vivre unique en Amérique Latine, due à la prospérité de la région de l’Oriente. Des splendeurs d’architecture baroque et jésuite. Des missions essaimées à travers la région et à nulles autres pareilles. Des ruines pré-incas et un Parc Naturel sublime et vierge, le Parque Nacional Amboro. Le lieu précis où le Che fut exécuté (pleurs ou ricanements à votre discrétion). Des chemins de traverse, l’occasion d’échapper aux clichés sur l’Amérique Latine et la Bolivie. Une porte ouverte, donc (ter), sur la modernité bolivienne.
Vivre un moment unique lors d’un voyage dans la région de l’Oriente
Partir à la découverte de Santa Cruz. Y passer jours et nuits. S’y perdre, s’y retrouver. Y flâner à l’heure de la sieste lorsque la ville entière semble s’assoupir. Se jeter dans la fête au cœur de la nuit et du Barrio Equiptrol. Traîner au Lorca, sur l’avenue René Moreno, pour ses concerts. Santa Cruz est une succession de moments de grâce, un chapelet d’instants magiques. De ces lieux où le passé et le présent se mêlent en une douce harmonie. C’est une ville vivante, il faut s’y fondre parmi les murs anciens, les populations, les heures… Rien d’autre que ce sentiment d’être, d’exister, cesser d’être un touriste et ce dire que l’on pourrait très bien s’installer ici, bâtir une vie. Devenir un Bolivien de l’Oriente. Voilà, le moment unique, l’instant de grâce. Cette sensation extraordinaire d’être à la fois en voyage et d’apprivoiser la tentation de l’exil. Etre soi-même et devenir un autre. Avoir trouver sa voie, avoir trouver sa ville, sa terre. Santa Cruz. L’Oriente.