Fatra, Tatras, Stiavnica - A travers les sommets de Slovaquie

Déjà prévu au programme - Bratislava, capitale de la Slovaquie. A pied, en compagnie d’un guide francophone privé, on part à la découverte du vieux Bratislava. En commençant par l’ancien hôtel de ville, bel ensemble gothique maintes fois remanié sur la place principale ; il abrite aujourd’hui le musée d’histoire municipale. Le palais primatial (1778-1781) est juste derrière : vertueuse façade néoclassique. Des remparts du Moyen Age, il reste la porte Michel (XIVe et XVIIIe siècles). La cathédrale svätého Martina date des XIVe et XVe siècles mais, comme beaucoup, elle a trouvé sa silhouette définitive au XIXe. On y a longtemps - présence ottomane en Pannonie obligeant - couronné les rois et les reines de Hongrie. Mobilier et statuaire de bois remarquables ; un bronze célèbre cependant : saint Martin de Tour en hussard, de Georg Rafael Donner, 1744. Le théâtre national ancien occupe un bâtiment néo-Renaissance (Fellner et Helmer, 1885-1886) sur la place Hviezdoslav ; le théâtre national nouveau se trouve au bord du Danube (Bauer, Kusy et Ponak, 2007). Après tous ceux-ci, un dernier monument, le plat national slovaque, bryndzové halusky : gnocchis, lardons et fromage de brebis.

Route pour Gbel’any. En chemin, on peut faire halte dans la région de Trencin pour visiter les vestiges considérables du château fort de Beckov. Construit sur un escarpement au XIIIe siècle, il impose au rocher le poids énorme de sa puissance. Dans le cimetière juif voisin, une centaine de stèles des XVIIIe et XIXe siècles. Les maisons de bois goudronné à toit de bardeaux du village de Cicmany ont beaucoup d’élégance ; elles sont décorées de motifs géométriques qui les font ressembler à des couvertures indiennes.
Installation pour deux nuits dans un grand château blanc aux toits d’ardoises. Baroque in fine, mais classique d’intention et pas exempt de réminiscences Renaissance. Autour, un grand parc à l’anglaise. Les aménagements intérieurs ont adopté un style moderne, un brin romantique dans les chambres supérieures. Des éléments techniques récents procurent tout le confort souhaité. Le restaurant - mobilier de bois blanc, vue sur le parc - propose des plats slovaques et des classiques internationaux bien faits. Le secteur bien-être polarise la vie de l’hôtel : sauna finlandais, à l’eucalyptus, au sel, etc. ; massages ; piscine intérieure. Et bowling. Et grand air dans le parc.

Déjà prévu au programme - Randonnée dans le parc de la Petite Fatra. Le parc national de la Mala Fatra protège la partie nord du massif - Krivanska Mala Fatra. Le karst fortement plissé donne au paysage un relief aigu saisissant. L’été, celui-ci se pare de vert dense. On découvre des couverts de hêtres et d’épicéas ; au-dessus, pins et prairies. De nombreuses fleurs, parmi lesquelles la gentiane, l’oreille d’ours, le sabot de Vénus. La faune profite de conditions favorables. La présence de l’ours et du loup indique qu’ils trouvent ici un garde-manger fourni. La bonne santé des cours d’eau permet à la loutre de prospérer. Les cigognes noires nidifient et l’aigle royal considère la situation de haut. On évoque et on observe tout ça en randonnant sur les pentes du mont Suchy, 1468 mètres, avec un guide anglophone privé.

Route pour Demänovska Dolina, dans les Basses Tatras. Installation pour deux nuits dans le premier hôtel feng shui de Slovaquie. La conception de ce grand chalet moderne a donc fait l’objet de soins attentifs. Aux abords, un torrent et des pins ; matériaux : pierre, bois, cuivre. Cela crée une atmosphère. Les chambres répondent aux mêmes critères d’harmonie, qui leste de sophistication une rusticité à première vue. Le confort y gagne un je-ne-sais-quoi. Des ingrédients bio pour le restaurant, cela allait de soi. Une cuisine healthy aussi. Aux amateurs, on signale le poisson fumé maison aux bois de cerisier et de hêtre. Sauna, hammam, salle de gym, bien sûr. Les cours de qi gong, la gymnastique traditionnelle chinoise, renouvellent un peu les pratiques santé des Tatras. Et le rituel oriental du thé remplace la routine de l’afternoon tea.

Déjà prévu au programme - Rencontre avec l’ours. Le plantigrade est la vedette des Tatras. Bien garanti par les parcs, il y coule des jours heureux - ce qui ne signifie nullement qu’il soit toujours d’humeur bonasse. On l’approche avec prudence, en compagnie d'un guide chevronné et anglophone. Il y a toujours et pour tout le monde quelque chose d’émouvant à voir en vrai et libre un animal de ce statut : on n’a pas affaire à n’importe qui.
Les Basses Tatras, qui appartiennent aux Carpathes, présentent, elles aussi, une belle houle géologique. Elles ont un caractère floral et faunistique équivalent à celui de la Petite Fatra. Les Slovaques et les Tchèques y viennent depuis longtemps l’hiver pour faire du ski et l’été, du kayak, du raft, de la randonnée, etc. Elles sont estampillées bol d’air et dépense physique.
En option - Randonnée au Dumbier.

Route pour Hodrusa-Hamre, dans les montages de la Stiavnica. Sur l’itinéraire, la région de Vigl’as retient l’intérêt. L’église luthérienne - dite articulaire - de Hronsek a été construite en bois au XVIIIe siècle. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Comme le centre historique de Banska Stiavnica d’ailleurs (des mines d’or et d’argent ont aidé à construire avec élégance). Le château quadrangulaire de Zvolen date du XIVe siècle : gothique, Renaissance et baroque. Expression de l’influence italienne dans la région.
Nuit dans un hôtel bien-être et outdoor. Les installations sont fonctionnelles et permettent de vivre relax. Elles y invitent même : espaces clairs, lumière, tons neutres, confort immédiat. Les chambres répondent à des critères sérieux. Les salles de bains paraissent des antennes du spa. Lequel, avec sa piscine intérieure et ses saunas, actualise une vieille tradition forme. Le chef fait de sa salle à manger grège un rendez-vous terroir, frais, humeur positive.