Rwanda pleine nature - Lodges d'exception, gorilles et chimpanzés

Accueil et assistance francophone aux formalités. Prise de contact avec le chauffeur-guide francophone. Transfert.
Déjà prévu au programme - Kigali en privé. Burundaise d'origine, Estella vit aujourd'hui à Kigali. Tour à tour animatrice télé, reporter et éditrice dans la presse écrite, elle travaille désormais à la médiathèque de l'Institut français du Rwanda. Vous avez rendez-vous pour quelques heures ensemble, le temps d'une balade qui se dessine au gré de vos envies, de vos centres d'intérêt et du carnet d'adresses bien rempli de votre acolyte du jour. L'occasion de partager une petite tranche de vie et de recueillir une mine de conseils pour la suite du voyage.
Nuit dans le centre de Kigali. L’hôtel est une belle introduction au Rwanda d’aujourd’hui. Eco friendly, élégant, gastronomique. Le restaurant - cuisine africaine fusion - vint d’abord dans l’aventure. Les chambres, la salle de sport, le spa, la piscine ont suivi. Aujourd’hui l’ensemble présente une vraie cohérence hôtelière. Et les choses ne sont pas simplement bonnes, elles sont belles aussi. On se trouve donc très bien loti. D’autant plus instantanément chez soi que le dispositif multiplie les espaces particuliers.

Route pour Nyungwe. Déjà prévu au programme - Au sud de Kigali, à Nyanza, arrêt au palais musée du mwami, ancien roi du Rwanda. Grandes cases de papyrus et chaume, où vivaient le monarque et les siens. Le troupeau de watusis entretenu sur le domaine était une expression de la puissance royale. A partir de 1931, le dernier mwami a vécu dans un bâtiment colonial tout proche. Visite avec un guide francophone privé.
Installation pour deux nuits à la lisière du parc. L’hôtel est déjà l’objet de l’emprise de la forêt. On la voit, on la touche, on la sent partout autour de soi, sa profondeur appelle et polarise. Les chambres sont grandes, graphiques, élégantes, confortables. Tons gris, ocre jaune, beige, rouge. Elles ouvrent largement sur la nature. Le secteur bien-être de la maison est parfaitement agencé. Au restaurant, le Rwanda régale. La salle à manger donne sur une plantation de théiers. Le bar est de premier ordre. A l’extérieur, une piscine et un boma, l’enclos traditionnel où l’on se réunit le soir autour d’un foyer. L’observation de la canopée (ou du ciel nocturne) est proposée par le lodge.

Déjà prévu au programme - Sur la trace des chimpanzés. Le parc national protège ce qui est sans doute la plus intègre des forêts tropicales de montagne africaines. Profuse, dense, variée. Verte ! Et habitée. Par des primates notamment. Parmi ceux-ci, le colobe du Ruwenzori, le vervet bleu ou le cercopithèque de Hamlyn. Cependant, c’est le chimpanzé qui est l’objet de toutes les attentions. On visite la forêt (où se rencontrent bégonias sauvages et lobélies géantes), mais c’est en vue du lointain cousin. Ainsi va-t-on, en groupe restreint, dans les pas d’un ranger anglophone à sa recherche. Pan troglodytes est grégaire et il faut convenir que son contact - visuel s’entend - en milieu naturel est émouvant. Il y a là bien plus qu’une affaire de proximité génétique, c’est toute une culture qui entre en jeu. La sortie dure de quatre à six heures, selon que les singes sont établis plus ou moins près.

Route pour Kibuye. Nuit dans un hôtel dont la situation sur le Kivu n’est pas si ordinaire que ça. De grandes baies permettent de contempler le lac de sa chambre, du coin salon et même de la salle de bain. La terrasse donne aussi, bien sûr, de ce côté-là. Le coucher de soleil ajoute à ce paysage paisible une forte intensité chromatique, comme un phare que piquerait le lac. Le bâtiment est moderne. Design africain d’aujourd’hui. Le niveau d’équipement est excellent. Le confort s’ensuit. Les balcons sont un agrément. Les repas sont servis à la salle à manger ou sur la terrasse. Ils consistent en une cuisine internationale tout à fait pro, à laquelle l’inflexion africaine va très bien. Parti pris farm to table. Dans le jardin, une piscine.
Déjà prévu au programme - En bateau sur le lac Kivu. Ce sont les volcans des Virunga qui ont permis l’accumulation des eaux du Kivu, lequel déverse son trop-plein dans le lac Tanganyika, via la rivière Rusizi. Le bateau longe les rives festonnées, couvertes de jardins de théiers. On croise des embarcations de pêcheurs d’isambaza ou de tilapia. La navigation est pittoresque et se pare de charme romantique, dès que quelques écharpes de brume se glissent entre les reliefs. Un balbuzard rôde. Tout à coup plouf ! un martin-pêcheur passe à l’attaque. Les cormorans à poitrine blanches présentent leurs ailes à la brise.

Route pour le parc national des Volcans. Installation pour deux nuits dans un beau lodge. Grandes baies encore, terrasses, les bungalows sur pilotis regardent vers les Virunga. Ils sont superbement aménagés. Au point de vue pratique d’abord, confortables, spacieux, niveau d’équipement répondant aux meilleurs standards. Pour l’esthétique, les variation géométriques de l’art Imigongo ont, bien sûr, été mises à contribution. Avec des résultats remarquables. Elles se combinent à des objets d’artisanat et à un élégant mobilier design. La palette chromatique comporte des bruns, des rouges, bronze, gris, bleu, bien dosés. Au restaurant, cuisine africaine d’aujourd’hui. Pro. Herbes aromatiques et légumes provenant du potager maison. La jolie piscine extérieure et le spa, la salle de gym composent un secteur bien-être de qualité.
Déjà prévu au programme - Apéritif à la fondation Dian Fossey. Visite privée des installations, puis conversation avec les biologistes autour d’une collation. Pendant ce temps, le soleil se couche sur les montagnes. Magic.

Déjà prévu au programme - A la rencontre des gorilles du parc national. Avec un ranger anglophone, on est véhiculé sur zone ; puis on se met à pied sur la piste des gorilles (Gorilla beringei beringei). C’est qu’ils ne vous attendent pas toujours au même endroit. Leurs besoins alimentaires étant importants, ils se déplacent fréquemment pour les assouvir. D’autant que, s’ils ont un comportement familial marqué, ils ne sont pas particulièrement territoriaux. Enfin, les rangers connaissent tout de même leurs petites habitudes et s’entendent à dénicher un beau male silverback entouré des siens. La marche vers les forêts de bambous ombreuses qui les abritent comporte des sections un peu raides, mais on est supérieurement payé de ses efforts par des paysages magnifiques et in fine une rencontre touchante entre Hominoidea.